parution 03 février 2023  éditeur Urban Comics  Public ado / adulte  Mots clés Horreur / Post-Apocalyptique / Thriller

The nice house on the lake T1

Walter invite ses meilleurs amis dans une maison de rêve, dans un décor à couper le souffle. Pourtant, les vacances tournent vite au cauchemar. Un récit fin et subtil qui prend à la gorge sans jamais lâcher la pression.


 The nice house on the lake  T1, comics chez Urban Comics de Tynion IV, Bueno, Bellaire
  • Notre note Blue Star Blue Star Blue Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Blue Star Blue Star Blue Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

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    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Blue Star Blue Star Blue Star Blue Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

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    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Urban Comics édition 2023

L'histoire :

Une soirée à Brooklyn, comme les autres, à picoler et à faire semblant de ne pas voir les regards de certains mecs posés sur soi. Ryan sort d’une relation longue un peu difficile, alors elle n’a pas forcément envie de s’engager pour l’instant. Cependant, elle remarque un homme qui reste un peu plus en retrait que les autres et qui se contente d’écouter tout le monde, tout en la regardant. Les soirées s’enchaînent et Walter est toujours là. Un jour, il ose lui parler et elle se souviendra toujours de ses premiers mots : « Tu l’imagines comment, toi, la fin du monde ? » Une question des plus étonnantes mais Ryan ne se défile pas et rentre dans son petit jeu. Après tout, c’est plutôt amusant comme moyen de draguer. Et puis c’est un sujet plutôt intéressant. Ils s’envoient ensuite régulièrement des messages et elle aime cette complicité. Il revenait toujours à ce sujet de fin du monde avec des réflexions étonnantes sur les guerres nucléaires et autres catastrophes. Un jour, plus de nouvelles de Walter. Et puis, deux ans plus tard, elle reçoit un mail de lui. Un mail à son image : étonnant. Il l’invite à le rejoindre cet été, en juin, dans la maison de vacances d’une amie de sa mère. Visiblement, c’est un coin de paradis dans une maison de luxe. Une invitation comme ça, ça ne se refuse pas…

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

On croyait avoir tout lu. On pensait que les auteurs ne pouvaient plus trouver de nouvelles idées après tant d’années de création et d’histoires inventées. Pourtant, The Nice house on the lake n’est pas un récit comme les autres. On est bien loin de Little House on the Prairie. Le lecteur va être tout de suite happé par une histoire singulière et dérangeante. Le huis clos façon Les dix petits nègres prend à la gorge d’entrée. A l’instar des personnages qui ne savent pas ce qu’ils font là, le lecteur, piégé, va de surprises en surprises, de révélations en révélations, au gré de moments de tension insoutenables. Car l’horreur est tapie sous chacune des pages, sous-jacente, mais sans jamais véritablement apparaître. Tapie seulement, car la peur nait justement du fait qu’il ne se passe rien et qu’un danger latent pèse sur l’histoire. C’est l’une des forces de ce comics qui distille le frisson de façon lente et insidieuse, alors même que nous sommes dans un endroit paradisiaque, dans des conditions de rêve, et que les personnages devraient se sentir privilégiés. On ne rentrera pas plus avant dans le scénario, car il réserve de sacrées claques, mis à part pour dire que James Tynion IV s’éloigne considérablement de ses blockbusters habituels. Ici, la simplicité de l’intrigue, le rythme lent et les nombreux mystères qui se cachent rappellent les grands écrivains de l’épouvante comme Stephen King ou H. P. Lovecraft. Ce malaise permanent et ce besoin frénétique d’en savoir plus sont décuplés par l’éblouissante performance artistique d’Alvaro Martinez Bueno. Son trait réaliste et ses couleurs poisseuses et sombres renforcent cette « douce » sensation d’être pris dans un piège dans lequel on ne s’échappera pas. Et vous, comment vous l’imaginez, la fin du monde ?

voir la fiche officielle ISBN 9791026827887