L'histoire :
Diana se réveille juste au moment où Steve va partir. Il doit prendre l’avion pour Durovnie et il est déjà habillé et prêt. Mais soudain, du sang l’entoure et une immense mare sanglante recouvre son visage. Cette fois, Diana se réveille véritablement, choquée par ce terrible cauchemar. Son téléphone sonne : c’est Etta. A bord d’un hélicoptère, elle explique à son amie que l’unité de Steve a eu un problème, alors que les hommes protégeaient la résidence du premier ministre. Steve a été séparé du groupe et sûrement pris en otage. Elle essaie de rassurer Diana en lui certifiant qu’ils vont le retrouver mais elle ne veut surtout pas que l’Amazone y aille par elle-même. La tension dans le pays est maximale et si une guerrière arrivait avec une épée et des pouvoirs surpuissants, cela ne ferait qu’empirer les choses. Diana raccroche. Elle sait où aller. Direction Durovnie pour libérer Steve Trevor !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Wonder Woman n’en finit plus d’envahir les rayons des libraires, avec de nombreuses rééditions, pour préparer la sortie du prochain film Wonder Woman 1984. Cette fois, Urban sort un inédit et un récit récent (2019) réalisés par la scénariste G. Willow Wilson. Dans ce run en deux tomes, plusieurs saynètes mettent en scène la guerrière amazone en proie à de sérieux problèmes. L’originalité vient du fait que ce n’est pas notre célèbre guerrière qui va à Themyscira ou à la rencontre de ses origines mythologiques mais c’est la mythologie qui vient à elle. Ainsi, notre bonne vieille Terre va avoir de drôles de visites comme le retour du dieu Arès ou l’apparition d’Aphrodite, la présence d’une monstrueuse créature ressemblant à Méduse ou encore des satyres et autres chimères. Les différentes parties sont autant de défis que devra relever Diana avec en toile de fond l’histoire d’amour avec Steve Trevor (comme c’est beau ! ). On a connu Wonder Woman en bien meilleure forme malgré tout car les épisodes de cet opus sont d’une qualité très variable. La première partie n’est guère emballante et le run commence véritablement à décoller à partir de l’apparition des Titans. Même si le mélange de réalisme urbain et de mythologie antique est parfois savoureux, les différents récits et leur traitement laissent à désirer, et ce malgré le charme certain d’Aphrodite ou d’Atlantiade ! Même sentence pour le graphisme par trop inégal. La prestation de Cary Nord débute pourtant idéalement le comics mais certains passages sont bien inférieurs en qualité. Wonder Woman est perdue sans sa terre natale et malheureusement cela se voit...