L'histoire :
Après avoir récupéré le Dr. Holls au dépôt de carburant de la Wright-Aberra, Zula Hendricks, soldat du corps des Marines Coloniaux et le synthétique Davis tente de rentrer sur Terre à bord de l'Europa bien mal en point. Or, le Dr. Hollis a été attaquée par un face-hugger et porte un alien dans son corps ! Afin d'éviter une mort certaine et que la Wright-Aberra ne l'utilise pour extraire l'alien, elle décide de s'opérer elle-même et de se débarrasse ainsir du parasite. Retenu prisonnier dans une chambre froide du vaisseau, le xénomorphe continue de se développer inexorablement. Cependant, l'Europa montre des signes de faiblesses et la température de la chambre froide remonte vite : l'alien devient de plus en plus gros et menaçant. Comme le tuer ? Comment éviter que la Wright-Aberra ne le capture et le ramène sur la Terre ? La course contre la montre a commencé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quelques mois après la sortie d’Aliens : Defiance, c’est avec un plaisir non dissimulé qu’on retrouve Zula Hendricks, le Dr. Hollis et le synthétique Davis en bien mauvaise posture dans la carcasse en perdition de l’Europa. Menée tambour battant sous une toile de fond martiale, la seconde partie de l’histoire écrite par Brian Wood reprend les bases posée par le premier volet et continue de développer la course contre la montre de Zula et Davis pour empêcher la Weyland-Yutani de mettre la main sur un xénomorphe pour l'utiliser comme arme... tout en essayant de rester en vie face à l'hostilité des aliens ! Et même si le récit s'avère parfois un peu cousu de fil blanc, notamment lors de l'attaque des pirates, le comic book est plutôt agréable à lire. Comme on pouvait légitimement s’y attendre, ce bon vieux Brian Wood s’approprie bien l’univers des xénomorphes et reprend à son compte tout le cahier des charges de la saga au travers des ambiances paranoïaques et claustrophobiques de ce volet. Ceci étant, le scénariste a aussi mis l’accent sur la psychologie des personnages pris en étau entre le danger des aliens et les agissements sans scrupule de la Weyland-Yutani. On sent que le scénariste a pris soin de peaufiner son histoire en y intégrant un contexte socio-politique bien ficelé. Du côté des graphismes, Stephen Thompson, Toni Brescini et Eduardo Francisco réalisent un sans-faute et se permettent même le luxe de de mettre en place quelques prises de vues qui rappellent les longs métrages de (1979) et de James Cameron (1986), ce qui donne à ce comic book une atmosphère très cinématographiée bien maîtrisée. En fin de comptes, Aliens : Defiance Tome 2 clôt magnifiquement une histoire savamment orchestrée entre les deux premiers films de la franchise par Brian Wood et permet aux lecteurs de découvrir plus en détail l’univers d’une saga qui n’est pas prête de s’arrêter !