L'histoire :
À mi-chemin entre le château de Destro et la Trans-Carpathie, les G.I. Joe sont en plein combat aux abords du Silent Castel pour tenter de délivrer Scarlett qui y est retenue prisonnière. L’équipe du Général Hawk entreprend un désengagement tactique par retrait vertical très rapide en abordant une descente très raide avec ses véhicules. Derrière eux, les tanks paralyzer de Cobra sont à leurs trousses. Le but est donc de les semer dans les bois en contre-bas mais Cobra Commander et ses hommes décident de leur couper la route en longeant la rivière. Le combat fait rage entre les deux unités mais très vite les G.I. Joe prennent le dessus grâce à leur armement qui surpasse celui de Cobra. Qui plus est, cela va de mal en pis pour Cobra Commander. En effet, c’est à ce moment-là que le chef de Cobra reçoit un appel de Zarana, tout droit venu de Cobra Island : il semblerait que Cesspool qui devait concevoir une boue à usage militaire en a recouvert toute l’île et acquis à sa cause pas mal de Toxo-Vipers restés sur place. C’est donc à Zarana de tout faire pour se débarrasser de Cesspool. Du côté de Snake Eyes et Storm Shadow, les choses sont aussi compliquées. Ainsi, les deux compères ont réussi à s’infiltrer sous le Silent Castle de Destro mais ils sont aux prises avec les ninjas rouges. Ces derniers se dirigent vers la forêt mais Snake Eyes et Storm Shadow les prennent en chasse… à moins que ça ne soit un piège ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir visité les années 1980 au travers de ces deux dernières publications, Vestron passe maintenant la seconde avec le premier tome de G.I. Joe : Maximum Action. Cette fois-ci, l’éditeur s’attaque aux années 1990 qui marque l’aboutissement de l’exubérance de la décennie précédente. Autant dire que cette nouvelle mouture des aventures des G.I. Joe qui reprend la série G.I. Joe : Maximum Action Super Special du point de vue narratif de Snake-Eyes et Storm Shadow… renferme encore plus d’action ! Ainsi, on suit d’entrée de jeu, les Joe en plein milieu d’un combat contre Destro pour délivrer Scarlett. Mais loin de se contenter d’enchaîner les histoires qui tournent en rond, Larry Hama a décidé de raconter en parallèle plusieurs histoires sur une même page à la façon des comics trip. Une belle gageure ! En ce qui concerne les dessins, Andrew Wildman offre des planches sympathiques même si certaines scènes sont parfois un peu brouillonnes tant l’artiste veut trop en mettre ! Mais rien de rédhibitoire : cette surenchère colle aux ambiances guerrières de G.I. Joe qui privilégient l’action plutôt que le dessin bien léché… Au final, même si ces récits se situent plusieurs années après ceux de la série G.I. Joe : Maximum Action Super Special, le lecteur n’est pas perdu dans l’histoire et se retrouve (re)plongé dans le début des années 1990 où le leitmotiv « plus vite, plus fort » de l’époque prend toute sa saveur !