L'histoire :
Sierra Muerte. Côte sud-est. Cobra Commander et ses troupes viennent d’arriver sur place et y trouve la dépouille du Dr Venom avec qui il devait collaborer. Afin de pouvoir faire fonctionner le terrible arsenal du feu Docteur, Cobra doit à tout prix mettre la main sur l’ex-associé du DocteurVenom. D’ici là, les terroristes décident d’emporter toutes les armes de Sierra Muerte dans leur QG. C’est à ce moment-là que les G.I. Joe arrivent pour tenter de mettre fin aux activités de Cobra. Après une rude bataille sanglante, les G.I. Joe sont contraints de laisser fuir Cobra Commander et son équipe mais ils ont réussi à capturer plusieurs soldats et collaborateurs de Cobra. Il s’agit maintenant pour les G.I. Joe de retrouver le collaborateur du Dr Venom avant Cobra. C’est à Scarlett que revient cette lourde charge. Mais elle se retrouve vite aux prises avec Zartan et Zarana. Heureusement, l’intervention de Snake Eyes permet de mettre en échec les bandits et de mettre en sécurité l’ex-collaborateur du Docteur. De son côté, Cobra Commandeur est au plus mal : il est extrêmement malade et sa mort n’est plus qu’une question de jours. Il compte donc sur le Dr Mindbender pour transfuser son esprit dans le corps en bonne santé de quelqu’un autre : Storm Shadow, le ninja des G.I. Joe récemment capturé. Mais les problèmes de Cobra Commandeur ne s’arrêtent pas là car Destro et Baroness se sont ligués contre lui pour mettre la main sur le terrible arsenal de Sierra Muerte…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les bonnes intentions ne font pas forcément les meilleures choses. Prenons l’exemple de Michel Fiffe (Copra, Panorama). En véritable fan qu’il est de la saga G.I. Joe, il a décidé de mettre sur pied Sierra Muerte, un comic book en forme d’hommage à la franchise. Mais à force de trop vouloir rentrer en force dans sa narration tous les éléments qui représentent pour lui, l’univers de G.I. Joe, le lecteur se retrouve devant une histoire qui part dans tous les sens et dont il est assez difficile de s’imprégner. La faute sans doute à la patte graphique si singulière de Michel Fiffe qui ne colle pas vraiment à l’univers de G.I. Joe. En effet, ses dessins aux antipodes des canons du comic book ne rendent pas honneur à la série originale et risque d’en décontenancer plus d’un tant le côté excentrique prend le dessus sur la narration. Ainsi, les traits épurés et parfois même simplistes n’amènent pas de relief à l’ensemble et ne servent pas le récit. C’est assez dommage car le coup de crayon est intéressant et particulier… mais pour le coup, il ne colle pas avec ce que le lecteur est en droit d’attendre d’un comics estampillé « G.I. Joe », même si les références historiques sont présentes. Au final, ce G.I. Joe : Sierra Muerte qui se veut comme la suite de la série G.I. Joe : A Real American Hero de Larry Hama n’arrive pas à se détacher des oripeaux artistiques de son auteur ! Une chose est sûre: G.I.Joe : Sierra Muerte ne laissera personne indifférent. Soit on adore, soit on déteste…