L'histoire :
Décembre 1952, à 400 kilomètres du Pôle Nord. Un avion est en difficulté, pris dans un tempête de neige. Il va falloir atterrir au plus vite pour éviter le crash ! À son bord, une jeune photographe qui a accepté de participer à une mission classée top secrèt. En effet, son oncle a fait mention de ses travaux à ses supérieurs du Département de la Défense concernant des installations mystérieuses dans les territoires glacés du grand nord. Et c’est maintenant à elle que revient la charge de les photographier. Aidée du pilote Fitch, la jeune femme doit s’approcher de cette mystérieuse structure dans un blizzard intense. Or, au fur et à mesure de leur avancée, tout porte à croire que ce qu’ils ont devant les yeux n’est pas une construction réalisée par la main de l’ennemi soviétique... Plus le duo s’approche de cette mystérieuse installation, plus la mémoire lointaine de la photographe refait surface : elle se souvient en effet de cauchemars récurrents sur une tour sombre et glaciale. Arrivés sur les lieux, la jeune femme et Fitch découvrent des êtres décharnés : des vampires ! Ces derniers semblent craindre ceux qu’ils appellent les Grands Anciens. Malheureusement, c’est à ce moment-là que le flash de l’appareil photo se déclenche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Difficile d’adapter et de rattacher le monde horrifique aux accents oniriques de H.P. Lovecraft à d’autres univers comme celui des Transformers, des Tortues Ninja ou même de G.I. Joe. Cela, les différents auteurs de ce recueil l’ont bien compris. C’est pourquoi les différentes équipes créatives vont essayer de respecter au mieux l’univers d’H.P. Lovecraft pour tenter le rattacher tant bien que mal à leurs franchises respectives. De fait, certains récits d’Infestation Lovecraft transposent plutôt bien l’univers du maître dans le jeu du crossover (30 Jours, 30 Nuits et G.I. Joe) alors que d’autres sont en revanche plus poussifs (Les Tortues Ninjas) voire même incompatibles (les Transformers). Et c’est bien dommage car ces histoires-là tiennent bien la route dans l’absolu, mais perdent de leur saveur à force de vouloir les rattacher aux ambiances et aux structures lovecraftiennes. Au final, ce comic book reste sympathique, avec des histoires et des dessins plutôt bien concoctés mais le mélange proposé par ce crossover risque cependant de causer quelques ulcères aux die-hard fans de Lovecraft...