L'histoire :
Le show de Deazm a commencé et leur « scato metal » donne dans la grosse performance scénique : arrosage du public avec un liquide marron douteux, paroles à la gloire des déjections, séance de défécation sur scène… L’organisatrice du festival ainsi que le guitariste de DMC sont impressionnés par le jeu de scène de Deazm, mais Negishi trouve ces insanités absolument dégoûtantes et préfère donc s’éclipser. Il tombe alors sur une mini scène où des fans imitent leur musicien préféré, mais, malheureusement pour lui, il est poussé par le public à faire la prochaine imitation. Negishi décide alors de tenter de convertir les gens devant lui à la musique pop : il pense qu’en leur faisant écouter de la « vraie musique », ils auront une révélation et cesseront d’aimer le métal. Au milieu des cris de rage des autres scènes, Negishi entame donc une balade de sa composition à la guitare sèche, mais ce qui devait arriver arrive : il se fait huer et jeter un tas de choses au visage. Negishi pète alors un câble et la personnalité de Krauser prend le dessus : il fracasse sa guitare sèche et réalise une imitation du chanteur de Deazm mixé avec la voix de Krauser…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Allant toujours plus loin dans le délire, ce quatrième tome présente la suite et fin du tournoi / festival métal auquel participent les DMC. Après l’affrontement avec les Deazm qui donne dans le scato, c’est au tour des Helvete, un groupe aux prophéties violentes qui se réalisent grâce à leurs fans, de monter sur scène contre DMC. Cela donne lieu à un délire concernant diverses prophéties tournées en dérision pour des gags plus ou moins bien réussis. Comme toujours, la recette de l’intrigue générale reste inchangée : Negishi croit qu’il va pouvoir convertir le public à sa pop, ou bien qu’il va pouvoir quitter le groupe, mais il se trompe lourdement et la personnalité de Krauser reprend le dessus. La succession de gags sur ce thème commence à se faire pesante et on aimerait bien que l’auteur se renouvelle un peu. Les graphismes, eux, continuent de s’améliorer (le contraire serait étonnant tant on partait de loin il y a quelques tomes) mais le niveau ne convainc toujours pas pour autant. Bref, Detroit Metal City a beau être un gros succès au Japon, le même engouement est loin d’être de mise en France et ce nouvel opus ne fait que confirmer cet état de fait.