L'histoire :
Lord Black Fowl, l'assassin du ministre des finances, est insaisissable. Pour Jules Verne, le manque d'indices empêche l'enquête de progresser. Le pire arrive puisque les médias se sont emparés du dossier et évoquent les méfaits du corbeau. Le romancier fonce en voiture vers le commissariat accompagné d'Arthur et d'Amélia. Là-bas, Verne écoute médusé les déclarations du maire Malcolm. Parmi les réactions de la foule, le mot magie est évoqué. Verne a alors une idée, et part avec ses amis au théâtre. Dans ce haut lieu de spectacle, un des amis du romancier réalise un show de magie. Harry Houdini est prodigieux et, si certains tours sont facilement désamorcés par le malin Arthur, d’autres le laissent pantois. Harry est un ami de Jules et, après la représentation, il lui avoue que le père du romancier n'est pas en voyage mais qu’il a disparu. Le pire est que la police le croit coupable des derniers attentats et d'être le fameux Black Fowl...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
City Hall a effectué un démarrage en trombe avec un premier album particulièrement emballant. Un concept solide, une narration millimétrée et des dessins au top ont posé les bases d'une enquête dont on ne demande qu'à découvrir la suite. Alors que le Lord Black Fowl a commis de nombreux attentats dans City Hall, Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amélia cherchent le moindre indice pour arrêter le criminel. Dans ce second volet, l'histoire reprend tambour battant. Sans aucun temps mort, Rémi Guérin introduit de nouveaux personnages tels que Harry Houdini ou même une acolyte bien singulière (dont nous tairons le nom pour ne pas gâcher la surprise) du grand méchant de la série. City Hall penche également un peu plus dans le polar. Entre les revirements de dernière minute et les faux-semblants, le scénario captive toujours autant. De son côté, Guillaume Lapeyre poursuit sur sa lancée en offrant des planches soignées. Le trait du dessinateur a migré au fil des années vers un style plus proche des mangas. Avec City Hall, la mue est terminée et elle fait plaisir à voir. Un second album qui confirme la révélation !