L'histoire :
Tokichi a longtemps été un salaryman tout ce qu'il y a de plus classique mais, en revenant d'une réunion un peu arrosée, il se voit confier un nouvel emploi, celui de tueur à gages. Il doit reprendre le rôle de Double Flingue, une référence du métier. Un jour où Tokichi se promène avec son épouse dans un parc, un homme l'approche : celui-ci se nomme Yakuza et vient lui proposer un duel, que Tokichi accepte car il ne veut courir aucun risque pour sa femme. Avant cela, cette dernière souhaite tout de même faire quelques courses et finir la journée par un bon petit restaurant. Durant ces moments, Tokichi essaie de joindre Chinatsu pour en apprendre plus sur son adversaire. Le soir venu, alors que le jeune couple dîne tranquillement, le salaryman constate que leur voisin de table n'est autre que Yakuza. Prétextant d'aller aux toilettes, Tokichi retrouve Chinatsu qui lui donne quelques conseils. Yakuza arrive à son tour : il est enfin temps que le duel commence...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Faisant partie des titres de lancement de la collection manga d'Ankama, Hitman - Part time killer revient avec un nouvel opus. Dans la droite lignée du précédent, on suit les aventures de Tokichi, un salaryman réservé qui est totalement transfiguré lorsqu’il revêt le rôle de tueur à gages. Les différents récits de ce second album sont assez classiques : un grand méchant arrive et souhaite affronter Double Flingue, un contrat est proposé à l'employeur de Tokichi... Pas de surprise donc, mais des histoires qui s'allongent sensiblement. Espérons d'ailleurs que Hiroshi Mutô poursuive dans cette voie car, sans cela, il risque de lasser. A signaler que certaines erreurs sont présentes dans cette édition comme des mots en trop, même si cela est peu courant. Les dessins sont toujours très soignés : le mangaka s'en sort très bien sur les personnages masculins et la représentation des armes à feu. Petit bémol ceci dit pour la gente féminine qui ne semble pas être le fort de l'auteur (Chinatsu, par exemple, a les oreilles très décollées). Un second volet correct mais sans plus.