L'histoire :
Parti boire un verre dans un bar à hôtesses avec son patron, Tokichi a du mal à se remettre de sa blessure à la main qu’il s’est faite lors de sa dernière mission. Peu habile de sa main gauche, il lâche son verre qui se brise sur la table. Une des hôtesses, Hitomi, vient alors l’essuyer. Celle-ci est fort charmante et d’emblée, Tokichi est ravi de l’avoir à ses côtés. Mais, à l’arrivée d’une bande de mafieux, la jeune femme est demandée expressément à leur table. Tokichi aperçoit peu après qu’un des types a les mains très baladeuses. Cela l’énerve mais il ne peut rien faire et, du coup, va aux toilettes sans rien dire. Il tombe alors sur un des types de la bande, lui aussi présent pour uriner. Le mafieux voit tout de suite que Tokichi porte une arme sous sa veste et l’interpelle avant de pointer une arme sur lui. Et la situation de ce dernier ne s’améliore pas puisque le chef des mafieux ainsi que d’autres hommes de main arrivent à leur tour. Il leur révèle alors qu’il est Double Flingue mais, du coup, ces derniers croient qu’il a été engagé pour tuer leur chef ! Comment va-t-il pouvoir sortir des toilettes sans encombre ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le tueur à gages à temps partiel est de retour dans un quatrième album qui confirme les qualités entrevues jusqu’ici. Le manga de Hiroshi Muto se focalise toujours autant sur les gunfights et les jeunes femmes aux courbes délicatement dévêtues. Dans ce nouvel opus, Tokichi est enfin confronté à un adversaire de taille qui souhaite porter à sa place son surnom de Double Flingue. Cette confrontation est sympathique et la suite ne déçoit pas non plus, notamment avec l’arrivée d’une tueuse venant de Russie. Pour celui qui cache sa seconde profession à sa femme, la tâche se complique un peu plus et les doutes de celle-ci amènent d’ailleurs à un rebondissement étonnant. Le récit est toujours agréable mais n’avance pas très vite. Les relations entre les personnages ne progressent pas vraiment non plus, Chinatsu ayant un rôle assez réduit dans ce quatrième tome. Par contre, on remarquera que les habituels seconds rôles sont plus souvent mis en avant, comme par exemple Binocle, le chef de Conbini. Hiroshi Muto réalise de belles planches, malgré quelques visages un peu moyens. Si la formule fonctionne bien, on espère que l’auteur prendra plus de risques par la suite car on pourrait craindre le syndrome Détective Conan, c'est-à-dire un bon titre mais dont la trame principale n’avance que tous les 50 volets. Cela serait étonnant, il n’y a pas autant de voyous que ça à abattre au Japon, si ?