L'histoire :
Chibo, l’héritière du clan Manyu, une caste vénérant les fortes poitrines, est toujours en fuite avec les rouleaux des techniques secrètes. Poursuivie par les autres kunoichis, elle a réussi à repousser leurs attaques et a été rejointe par sa servante Kaede. Cela fait maintenant plusieurs jours que les deux jeunes femmes marchent sans faiblir, prenant peu de temps pour s’alimenter et dormant à la belle étoile. Pour Kaede, cette situation n’est plus acceptable. Elle demande à Chibo de se reposer dans une auberge mais sa maîtresse n’a pas l’air très tentée. Il faudra qu’elle entende sur la route un vieil homme les inciter à se rendre dans un lieu réputé pour qu’elle accepte finalement. Formidablement bien accueillies, les deux kunoichis dégustent là-bas un formidable ragoût. Chibo choisit ensuite de se délasser dans un bain chaud. Kaede la suit de près et lui offre ses services : celle-ci souhaite masser la poitrine de sa maîtresse pour que ses seins continuent d’être beaux. L’héritière du clan Manyu refuse mais l’insistance de sa servante finit par payer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Amateurs de jeunes femmes aux courbes particulièrement rebondies, La paire et le sabre a de quoi marquer les esprits. Avec un premier opus introductif aussi démonstratif que moyennement accrocheur, cette suite ne convaincra que les friands d’une formule peu épicée. Outre la présence de nombreuses poitrines (dévêtues ou non), le titre ne se distingue pas par grande chose. L’humour est présent mais ne fait pas mouche et surtout le mangaka ne parvient pas à apporter un quelconque souffle épique à sa série. L’auteur se contente d’enchaîner des histoires courtes et au schéma bien trop souvent similaire. Le risque est bien évidemment qu’à trop tirer sur la corde, les lecteurs se lassent. Les duels entre kunoichis sont peu haletants et surtout leur issue guère surprenante. Heureusement, les dessins sauvent les meubles. Ils sont certes assez classiques mais remplissent leur rôle. La paire et le sabre dispose de sérieux arguments pour bénéficier d’une solide base de lecteurs mais, à trop rester sur ses acquis, le titre pourrait devenir poussif. A voir si la suite est plus ambitieuse.