L'histoire :
A la demeure, les garçons se préparent pour le jour où Asuza se réveillera : les jumeaux s’exercent à la cuisine pendant que Léo lui achète des vêtements et des chaussures. Pourtant, lorsque Dimitri les rejoint, tous lui demandent s’ils ont vraiment le droit de tomber amoureux d’Asuza car leur maître a l’air d’avoir une relation particulière avec elle. Cependant, ce dernier est catégorique : il n’a aucun sentiment de ce genre pour la jeune femme qui est dans le corps d’Agnieszka. Un peu plus tard, c’est au tour de Kaï de veiller sur Asuza : il entre donc dans sa chambre et s’assoit au chevet de la belle. Celle-ci est en train de faire un rêve : Koya s’excuse de l’avoir harcelée tout en lui assurant la sincérité de ses sentiments et, pour le première fois, Asuza accepte cette déclaration et l’embrasse. C’est alors que son corps se met à bouger et, toujours plongée dans ses rêves, la jeune femme embrasse Kaï. Le vampire est très troublé mais n’ose rien dire à ses compagnons et préfère garder son trouble pour lui-même...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire fait un grand pas dans ce deuxième volume puisque, dès le premier tiers, Asuza se réveille après s’être libérée de ce qui la pesait, c’est-à-dire en acceptant ses sentiments pour son élève. Dès lors, l’intrigue se concentre sur la vie de la jeune femme qui vient de basculer complètement : non seulement elle se réveille dans le corps d’Agnieszka, mais ce que les quatre vampires attendent d’elle est pour le moins surprenant. Malgré des débuts difficiles, la jeune femme commence néanmoins à s’adapter à sa cohabitation avec les vampires ainsi qu’à son nouveau corps. C’est l’occasion pour le lecteur d’en apprendre plus sur tous les protagonistes, notamment leur décès, mais l’auteur dissémine tout de même quelques mystères : quel est le plan prévu par Dimitri pour Léo ? Pourquoi Kaï fait-t-il semblant de ne pas savoir comment il est mort ? Avec des graphismes très shôjos et une Asuza qui s’habille en gothic lolita, l’ensemble est assez plaisant à regarder. Ce deuxième volume confirme donc la bonne impression de son prédécesseur : espérons qu’il en soit de même pour la suite.