L'histoire :
Dans la forêt, Rosine, une jolie jeune femme, rentre chez elle. En cours de chemin, elle marche dans une petite flaque de sang et se rend compte que non loin d’elle se trouve un homme blessé accoudé à un arbre. Elle s’approche alors de lui mais le jeune homme semble inconscient. Lorsqu’elle le prend dans ses bras pour l’aider à se relever, l’homme tente alors de la mordre dans le cou, dévoilant ainsi une mâchoire aux canines longues et aiguisées. Heureusement pour elle, la croix qu’elle porte autour du cou brûle la poitrine de l’inconnu qui la repousse alors violemment avant de s’excuser. Rosine comprend ainsi qu’il s’agit d’un vampire mais elle décide tout de même de le ramener chez elle. Enfin arrivée, elle trouve un oiseau mort sur le pas de sa porte et aperçoit au loin le loup qui l’y a déposé. Plus tard, l’homme reprend connaissance dans la cave de Rosine, seul endroit qui n’est pas éclairé par le soleil, et il ne comprend pas pourquoi la jeune femme l’a aidé.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tout d’abord, une petite précision : bien que le personnage principal s’appelle Hellsing, n’y voyez aucun lien avec le manga éponyme paru chez Tonkam. Là, il ne s’agit pas d’un chasseur de vampires qui passe son temps à traquer les créatures de la nuit, mais plutôt d’une histoire de vengeance teintée d’une réflexion sur l’immortalité. L’intrigue est divisée en trois parties, chacune articulée autour d’une jeune femme, permettant ainsi d’ajouter une teinte de sentimentalisme. Hélas, la narration est parfois maladroite et abrupte et la lecture ne s’en trouve que plus difficile et ennuyeuse. Graphiquement, malgré un découpage parfois intéressant, la qualité n’est pas vraiment au rendez-vous : le tramage est utilisé en surabondance et vient encore plus noircir les cases. Les décors sont quasiment absents et les scènes d’action sont confuses (certaines étant carrément incompréhensibles). Les personnages ne sont pas soignés non plus et les sentiments ont souvent du mal à ressortir. Au final, cette histoire de vengeance emprunte de romantisme et de philosophie est un essai raté aussi bien scénaristiquement que graphiquement.