L'histoire :
Jill continue d’expliquer ce qui est arrivé à Jack quand celui-ci avait été séquestré par le comte. A l’époque, la jeune femme s’était introduite à l’intérieur du château où était retenu son ami, simplement munie d’une torche et d’un grappin. En arrivant dans la pièce où était enfermé Jack, elle eu la désagréable surprise d’y trouver Alex, chargé d’effectuer les tortures. Ce dernier attendait patiemment la jeune femme car il voulait faire d’elle sa chose. Heureusement, grâce à son pouvoir de manipulation de l’eau, Jill pu invoquer l’eau présente dans l’air et inonder la pièce, ce qui lui permit de s’évader avec Jack. En entendant ses souvenirs ainsi étalés à voix haute, Jack est en état de choc et tremble de tout son être, tandis que Kai a honte de l’avoir méprisé et que Dorothy et Alice sont en pleurs. Jack arrive cependant à se ressaisir et promet de tuer les ordures qui l’ont fait souffrir ainsi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Clôturant d’abord le flash-back sur les sévices subies par Jack, ce volume attaque ensuite la partie finale de l’histoire : le comte et ses deux sbires se rendent sur l’île pour atteindre la source mais les takers et leurs servants sont là pour les en empêcher. Au final, ce sont bien peu de révélations concernant les quelques zones d’ombre restantes qui nous attendent mais plutôt simplement de l’action. Si les combats contre Bianca et Alex sont assez intéressants et plaisants à suivre, il faut reconnaître que la déception est quand même au rendez-vous : on a la désagréable sensation que le dénouement est un peu trop vite expédié. D’ailleurs, l’auteur lui-même avoue qu’il aimerait bien faire une suite à ce titre pour éclaircir les mystères restants et il est clair que cela pourrait ajouter de la valeur à cette série. Graphiquement, on note une plus grande quantité et variété de décors (ce qui n’est pas pour déplaire), les personnages sont toujours aussi charismatiques, la mise en scène est soignée et le découpage est dynamique. Malgré tout, cela ne suffit pas à combler le manque du scénario et c’est fort dommage.