L'histoire :
Dans un hôtel de luxe, deux employés discutent de la rumeur selon laquelle un client milliardaire grec aurait réservé la suite impériale pour un séjour de longue durée. Leur manager, Chiaki Nakura, les surprend en plein commérage et les remet aussitôt au travail. L’homme discute ensuite avec le gérant de l’hôtel qui lui explique que le client en question n’est autre que le célèbre Harry Christophoros, qui a déjà à sa charge de nombreux hôtels de renom. De plus, Harry a demandé à ce que Chiaki soit son concierge personnel : ce n’est pas le travail du manager qui n’a jamais rencontré le milliardaire mais il est néanmoins obligé d’accepter. Ce qu’il ignore, c’est que sa grand-mère a autrefois été l’amante du grand-père de Harry et que ce dernier est justement là pour ça...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On connaît déjà Mio Tennoji de par son premier one-shot paru dans le magazine Be x Boy avant de sortir en version reliée : Open 24 hours a day. Ici, on découvre l’histoire d’un richissime jeune homme avec le manager d’un hôtel de luxe, ces deux-là se rencontrant parce que leurs grands-parents se sont autrefois connus. Côté scénario, le synopsis est assez ridicule car il s'agit en fait d'un plan du grand-père de Harry (le milliardaire) élaboré afin que son descendant rencontre celui d'un ancien amour, et on ne comprend pas bien la finalité de tout cela, mais ce n'est pas le plus dérangeant. On est en effet déconcerté par la rapidité de l’évolution de l’intrigue : Harry découvre qu’il aime les hommes sans que cela ne le fasse ciller ou se poser une question, Chiaki tombe amoureux juste après un baiser volé, une rivale intervient rapidement... Tout cela s’enchaîne sans forcément développer les sentiments des personnages et aussi sans transition : du coup, on a un peu de mal à suivre le récit et on ne parvient pas à s’attacher aux personnages. On remarquera que la dernière partie est consacrée au bras droit de Harry mais, là non plus, le rendu n’est pas convaincant à cause d’évènements qui manquent de détails et de crédibilité. Quant aux graphismes, ceux-ci sont en revanche très corrects et proposent des beaux éphèbes expressifs dans des décors sympathiques. Hélas, cela n’est pas suffisant pour relever le niveau général.