L'histoire :
Hoshino se fait réprimander par un professeur car il fait preuve de trop d’absentéisme et, à chaque fois, on le retrouve dans une salle de jeux vidéo. Cependant, le lycéen ne prête aucune attention au sermon car il écoute de la musique sur son lecteur portable. A la fin des cours, Hoshino passe devant des joueurs de base-ball dont la balle atterrit aux pieds du jeune homme. Ce dernier la ramasse mais, au lieu de la leur renvoyer, il la lance dans une petite ruelle. Il s’apprête à poursuivre sa route lorsqu’il entend une note de musique venue de l’endroit où est atterrie la balle. En fait, il y avait là-bas une guitare et le jeune homme ne résiste pas : il prend l’instrument et commence à en jouer. Il est alors interrompu par Ninomiya, un de ses camarades de classe mais, plutôt que de lui répondre, Hoshino prend la fuite. Le lendemain, Ninomiya aborde de nouveau Hoshino et, alors qu’ils rentrent ensemble du lycée, il lui demande d’être son spectateur : le garçon se met alors à jouer du violon en plein dans la rue et cela va provoquer un déclic chez Hoshino…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Découverte en France avec Walkin’ butterfly (également chez Asuka), Chihiro Tamaki change de registre avec ce shônen qui nous présente un garçon qui va reprendre goût à la vie en se remettant à jouer de la guitare. Au départ, Hoshino ne veut plus jouer car, quelques années plus tôt, il s’est fait jeter par son groupe qui le trouvait mauvais, mais on ne peut lutter contre son cœur : au fond, il continue à aimer la guitare et rêve de jouer de nouveau dans un groupe de rock (comme dirait Yves Duteil, il a la guitare qui le démange). L’histoire se met rapidement en place et nous emporte dans son rythme, forcément aux accents rock, en alternant les moments de doute et les gags. La partie graphique n’est pas en reste non plus et les dessins se montrent très corrects : personnages expressifs, découpage et mise en scène dynamiques, tramage soigné, nombreux décors… Bref un bon démarrage qui nous donne très envie d’en lire plus.