L'histoire :
A quatorze ans, Yoshitaka Nakayabashi se retrouve orphelin, ses parents étant décédés suite à un accident de la route. Le jeune homme se retrouve donc avec un héritage colossal mais il y a un énorme problème : il va devoir embaucher quelqu’un pour faire le ménage. En passant devant sa demeure, Izumi et Mitsuki, deux jolies jeunes filles, voient une petite annonce pour devenir employée de ménage. Ayant besoin d’argent, les demoiselles pénètrent dans la demeure pour aller à la porte de la résidence. Mais le jardin est gigantesque et, en cours de route, elles s’arrêtent devant une mare avec des carpes. Malheureusement pour elle, Izumi tombe à l’eau et elle demande des vêtements de rechange à Mitsuki. Izumi commence alors à se déshabiller lorsqu’elle se rend compte qu’un jeune homme est en train de la mater. Elle lui met aussitôt une droite en le traitant de pervers mais le garçon se défend en expliquant qu’il est le propriétaire des lieux. S’imaginant déjà les demoiselles en tenue de soubrettes sexy, Yoshitaka les émeut en leur racontant qu’il est orphelin et les deux jeunes filles acceptent finalement de travailler pour lui.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De prime abord, ce nouveau titre ressemble à une énième version de manga harem, dont Monsieur est servi (chez Taïfu) en tête, avec un riche héritier entouré de servantes jeunes et sexy. Mais détrompez-vous : ici, le héros n’est absolument pas le garçon timide habituel, bien au contraire. Yoshitaka est un pervers de 14 ans qui redouble d’imagination pour se rincer l’œil et peloter ses soubrettes, tout cela sans de faire choper par le crocodile domestique (!) de l’une d’elles. Vous l’aurez compris, le ton est résolument porté sur l’humour et tout est fait pour mettre en scène les soubrettes dans des poses aguicheuses. L’action est aussi an rendez-vous, ce qui permet à ce premier opus d’avoir un rythme assez soutenu. Pour ce qui est des dessins, les personnages sont expressifs et les costumes des filles sont bien soignés. De plus, bien que les décors soient souvent absents et le découpage très classique, la mise en scène est tout de même dynamique. Ce volume nous offre donc une bonne dose de rires et de jeunes filles en costumes, et l’on espère que le prochain ne gâchera pas cette bonne première impression.