L'histoire :
Misaki est en train de réviser l’anglais pour les examens qui approchent mais se désespère tant il ne comprend rien à cette langue. Il est interrompu dans ses révisions par l’arrivée de l’éditrice d’Usagi. Celle-ci le supplie une fois de plus de rendre son manuscrit mais l’écrivain préfère aller faire un tour pour voir les géoglyphes des Nazca. Misaki parvient le convaincre de travailler mais l’éditrice n’a pas le temps non plus de l’attendre car le travail s’entasse sur son bureau pendant ce temps-là. Elle propose donc à Misaki de devenir son assistant pour l’aider et le garçon accepte volontiers. Un peu plus tard, arrive le jour de la Saint-Valentin. Après avoir galéré aux examens, Misaki se rend à la maison d’édition où il va croiser le père d’Usagi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le chapitre concernant les personnages de Junjo Terrorist étant anecdotique, on peut dire que ce onzième volet se consacre exclusivement à Junjo Romantica avec deux périodes bien distinctes. La première se déroule à l’approche de la Saint-Valentin : Usami est une fois de plus en retard pour rendre son manuscrit et Misaki se demande s’il doit lui offrir des chocolats. De prime abord, on a l’impression que l’intrigue n’avance pas mais, en faisant attention, on remarque quelques évolutions : le père d’Usagi semble accepter leur relation et Misaki devient assistant de l’éditrice d’Usagi. Toutefois, cela ne change rien à l’histoire principale qui continue de stagner, les deux jeunes gens ne franchissant aucune étape dans leur relation. Puis, la deuxième partie effectue un brusque bond dans le temps. En plus d’un manque de cohérence dû à la traduction (la mangaka parle de trois ans écoulés mais Misaki n’a que deux ans de plus), on constate que rien n’a vraiment changé. Les personnages n’ont pas mûri physiquement et leur relation en est toujours au même point. Du coup, on ne comprend pas vraiment l’intérêt de ce saut dans le temps qui ne précipite pas l’intrigue pour un sou. Voilà donc un nouveau loupé.