L'histoire :
Mizaki est en train de dormir tranquillement quand il entend des hurlements. Il s’agit de Mlle Aikawa, l’éditrice d’Usagi : la date de dernière limite est imminente et l’écrivain lui a rendu un manuscrit. La jeune femme est furieuse car elle ne se sent pas respectée et va devoir tout recopier sur son ordinateur. Une fois Mlle Aikawa repartie, c’est au tour de Mizuki de faire du bruit : celui-ci se montre particulièrement désagréable avec Mizaki jusqu’à lui ordonner ce qu’il doit lui préparer pour le petit-déjeuner. Usagi aimerait lui aussi que son cousin déguerpisse mais pour d’autres raisons : il veut pouvoir faire ce qu’il veut avec Mizaki dès qu’il le souhaite au lieu de se retenir à cause d’un intrus...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, c’est le couple de Junjo Romantica qui est à l’honneur, ceux des parties Minimum et Terrorist étant relégués chacun à un chapitre anecdotique en fin de volume. En ce qui concerne Mizaki et Usagi, ceux-ci sont gênés par le cousin de l’écrivain qui est très envahissant et ne compte visiblement pas s’en aller de sitôt. Cela empêche les amoureux de faire l’amour à tout bout de champ mais, au final, c’est à peu près tout, ce qui rend le problème assez fade. En parallèle, Mizaki commence à envisager de travailler et se met à chercher un job sans savoir ce qu’il veut faire, Usagi craignant de le voir s’éloigner. Là aussi, on a du mal à s’immerger et à ressentir les problèmes car l’étudiant n’est pas vraiment motivé pour se trouver un emploi, son but étant fumeux, et Usagi se montre plus égoïste qu’autre chose. Certes, les deux hommes communiquent un peu plus en fin de volume mais le reste est suffisamment dépourvu de saveur pour nous empêcher d’apprécier cette très légère avancée. Bref, encore un opus décevant dont la suite ne s’annonce guère mieux.