L'histoire :
Shizune est la jeune serveuse du drive-in « Midori » mais la demoiselle a aujourd’hui du mal à retenir les commandes d’un groupe de clients. Après s’être laborieusement occupé des jeunes gens, Shizune se rend en cuisine où se trouvent ses amis dont trois enfants. Cependant, plutôt que de donner les commandes à Kaguya, la jeune fille qui s’occupe de préparer les plats, elle leur répète la conversation de ses clients : ces derniers comptent se rendre à l’hôtel en ruine « Misaki » le soir même. L’un des garçons est envoyé en filature et, au bout de quelques temps, il revient au drive-in et annonce alors aux autres que les clients ont effectivement l’intention de se rendre à l’hôtel abandonné à la nuit tombée… Une fois le soir venu, Kaguya se rend dans la chambre de la grand-mère malade qui s’occupe d’elle et de ses amis au drive-in, et leur discussion ressemble presque à des adieux, la vieille femme sentant qu’elle n’en a plus pour très longtemps. Puis, Kaguya se rend avec les autres à l’hôtel malgré ses propres réticences. Là, ils assomment le groupe de clients et commencent à leur pomper du sang, tout en faisant attention à ne pas les tuer. Malheureusement, une autre jeune fille surgit : il s’agit d’une cyborg de combat venue éliminer les vampires que sont Kaguya et les autres…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En voyant en couverture du volume des demoiselles mamelues dont l’une tient un sabre, on s’attendait à lire un manga d’action avec un peu de fan-service. Dans l’ensemble, c’est à peu près cela mais, malheureusement, l’ensemble se révèle mauvais. Le synopsis se résume ainsi : une organisation a créé des cyborgs chargés de tuer les vampires (non il ne s’agit pas d’une blague). Tout d’abord, la revisite du mythe des vampires aurait pu être intéressante même si le fait qu’ils supportent la lumière du soleil n’est pas d’une originalité inédite, mais le fait que certains d’entre eux soient également des cyborgs (non, non, ce n’est toujours pas une blague) laisse assez perplexe, et ce ne sont pas les seules légendes revue à cette sauce (on trouve aussi Jack l’éventreur, entre autres)… De plus, la narration n’est pas maîtrisée et nous offre des transitions maladroites ainsi que des personnages au comportement très stéréotypé. Quant aux graphismes, ceux-ci sont très corrects mais le fan-service se montre particulièrement glauque : adolescente pré-pubère tripotée et léchée de force (avec la vieille excuse du « en fait, c’est un cyborg très âgé »), bondage, femme ensanglantée… Bref, un titre à laisser aux pervers…