L'histoire :
Kiba se dresse devant ses anciens amis et refuse de les laisser aller plus loin : il estime que les esprits maléfiques ont le droit d’être libérés. A la surprise générale, Kotori comprend ce qu’il essaye de dire et propose que les esprits passent un accord avec les humains pour que tout le monde puisse vivre en paix. Seulement, Kiba pense que cela est parfaitement impossible et Kotori prend donc la décision de l’affronter pendant que ses amis vont partir pour tenter d’arrêter Kaen. Au même moment, ce dernier arrive au temple où l’attendent la princesse de Futakago et Shirayuki : cela fait mille ans qu’elles ont décidé d’appartenir au sanctuaire et attendent ce moment. Kaen est venu chercher l’épée de Futakago : la chatte reprend ce qui est en fait sa vraie forme et l’esprit s’en empare. La princesse le met alors en garde : il ne pourra utiliser son pouvoir qu’une seule journée et une seule fois, ce qui veut dire qu’il doit choisir entre libérer les esprits maléfiques et détruire le sanctuaire. La princesse lui demande ensuite de lui planter l’épée dans le cœur et Kaen ne se fait pas prier…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La suite des révélations entamées dans le volume précédent trouve sa conclusion dans cet ultime volet en mettant Sandou, le créateur de l’école, à l’honneur. Ainsi, on découvre rapidement que celui-ci a trahi la princesse, malgré son amour pour elle, et s’était allié à l’esprit maléfique Kaen. C’est aussi l’occasion pour Sandou d’apparaître enfin et l’action va prendre une toute autre dimension. En plus de combats magistraux, les évènements auxquels on assiste sont terribles et on ne peut s’empêcher de trembler pour les personnages, humains ou esprits, tant la tension est palpable. Les rebondissements sont nombreux, tout comme les surprises, et la lecture s’en trouve captivante et fort rythmée. Par ailleurs, les graphismes sont toujours aussi bon, dynamiques et jouant parfaitement des contrastes noir et blanc plutôt que du tramage, et ces messieurs ne seront pas déçus par la petite touche de fan-service qu’y a apportée l’auteur. Ce cinquième opus conclue en beauté la série et on ressent un petit pincement au cœur en tournant la dernière la page. En bref, nous avons là un shônen qui mérite bien de se retrouver dans votre bibliothèque.