L'histoire :
En se regardant dans la glace ce matin, Sagara constate avec effarement et colère que Kagami lui a fait des suçons lorsqu’il lui a sauté dessus la veille. Aussi, dès qu’il croise le garçon au lycée, il s’empresse de lui faire part de son mécontentement. Kagami est un peu surpris car Sagar ne s’était pas vraiment défendu et il pensait donc que ses sentiments étaient réciproques. Un peu plus tard, Satoru interroge Sagara sur ce qu’il s’est passé entre lui et Kagami. Très gêné, Sagara ne veut rien dire. C’est alors qu’ils entendent des filles parler de Kagami : apparemment, celui-ci irait faire ses études dans une université à l’étranger après le lycée. Sagara se demande si cela est vrai et pourquoi Kagami ne lui en a pas parlé. A sa grande surprise, Sagara n’arrête pas de ruminer tout cela car cela l’énerve...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux ans séparent ce volume de son prédécesseur mais, au moins, cet opus rattrape le temps perdu en faisant avancer à grands pas le récit. Ainsi, il s’intéresse majoritairement au duo formé par Sagara et Kagami. Non seulement le premier ne digère pas la désinvolture et les avances du second, mais en plus il réalise que leur choix d’université pourrait bien les séparer, ce qui va le forcer à ouvrir les yeux sur ses sentiments. Toujours très classique sur le fond et la forme, leur histoire reste assez plaisante à suivre car l’auteur distille des éléments de fan-service et de légèreté qui évitent une trop grande prise au sérieux qui gâcherait le tout. A la place, on assiste plutôt à une comédie assez mouvementée. Quant à Satoru et Tamiya, eux aussi s’inquiètent quant au futur mais on ne s’en fait pas pour eux tant on ressent leur amour. Par ailleurs, on notera que ce quatrième volet sort également dans une version collector accompagnée d’un livret en couleurs avec une histoire bonus, pour les fans de l’auteur. Malgré les grandes avancées marquées ici, l’histoire n’est pas encore finie et on espère qu’il ne va pas falloir attendre deux ans pour tenir la suite entre nos mains.