L'histoire :
La distorsion créée par le prince est bientôt refermée aussi il est donc plus que temps pour Chigusa et les autres de s’y engouffrer avant qu’il ne soit trop tard. Chigusa profite de cette occasion pour serrer Rakan dans ses bras en lui faisant croire que sinon il pourrait le perdre pendant le transfert. Puis, Narushige et Tôno leur prennent la main et les quatre jeunes gens peuvent enfin revenir dans leur monde d’origine. Une fois arrivés à destination, Narushige s’inquiète en voyant le ciel noir et le désert : il a peur que cela ne soit un trop grand choc pour Rakan. En fait, il n’en est absolument rien puisque le garçon s’est carrément endormi dans les bras de Chigusa ! Un peu plus tard, Rakan finit tout de même par se réveiller mais c’est à peine s’il est surpris en découvrant le monde dans lequel il est arrivé. Ses compagnons sont quant à eux stupéfaits de voir un tel manque de dynamisme : ils n’ont jamais vu quelqu’un d’aussi blasé de leur vie ! Alors qu’ils sont en train de déjeuner tous ensemble, ils se font remarquer au loin par des hommes qui confondent naturellement Rakan avec le prince et qui décident donc de les kidnapper...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rakan ayant finalement décidé de partir dans l’autre monde avec Chigusa et les autres, l’action change de décor et va pouvoir commencer à prendre une tournure plus intéressante. Il est plutôt agréable de découvrir un peu plus l’univers imaginé par l’auteur avec ce côté sombre et déprimant (notamment en ce qui concerne ceux qui ont un numéro dans leur prénom) mais on reste néanmoins sur notre faim car il ne se passe pas grand-chose : Rakan et ses amis arrivent dans l’autre monde et ils vont faire la connaissance de la garde des marches perdues, et puis c’est tout ! Du coup, on a l’impression que les choses traînent en longueur avec un rythme un peu trop lent, même si ces passages sont importants pour l’histoire, et cela est fort dommage. A part un tramage au rendu fort peu gracieux et des décors quasiment absents, les graphismes sont en revanche très corrects : le découpage est dynamique, le trait est fin, les personnages (qui sont tous de jeunes éphèbes, soit dit en passant) sont expressifs et leurs vêtements sont originaux et plaisants. En résumé, ce volume de transition est un peu trop mou mais permet à la série de prendre un tournant plus intéressant, ce qui éveille notre curiosité.