L'histoire :
Pour vérifier les dires de Rakan, quelques membres de la garde des marches perdues lui donnent des graines : à peine sont-elles déposées dans la main du jeune homme qu’elles commencent à pousser, prouvant ainsi que le garçon est un bien un sanome. Emerveillé par leur beauté, Rakan en demande d’autres et c’est ainsi qu’il créé tout un parterre de fleurs. Ne voulant pas que le jeune homme s’épuise ou se retrouve emprisonné par les plantes, Chigusa prend Rakan dans ses bras et le porte comme s’il tenait une frêle jeune fille. Rakan a beau protester car il a honte d’être porté ainsi, il ne peut retoucher le sol jusqu’à ce que Narushige intervienne. Un peu après cela, Rakan interroge l’un des gardes sur ce qu’il porte sur son dos. L’homme lui explique alors qu’il s’agit d’un objet fabriqué en os contenant de l’huile pour faire de la lumière. Rakan n’ose pas demander si les os sont humains ou non et préfère alors continuer à poser des questions. Le jeune homme a en effet beaucoup à apprendre sur les mœurs de son nouveau monde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rakan, Chigusa, Narushige et Tôno se font progressivement accepter par la garde des marches perdues et, si ce tome ressemble énormément à un volume de transition, il s’agit en fait d’une lente mais tout de même intéressante évolution des personnages. L’intrigue évolue un peu car les jeunes gens décident de se dresser contre le prince, tandis que la bande de Kazuhi accepte Rakan comme potentiel sauveur grâce à son pouvoir de sanome. D’un côté, Rakan découvre un peu plus le monde d’où il est originaire, ce qui permet de comprendre comment les choses fonctionnent tout en permettent au héros de pouvoir appréhender les évènements, et de l’autre ses compagnons commencent à réaliser qu’ils ne sont pas aussi seuls qu’ils pouvaient le croire. Par ailleurs, ce nouvel univers est mis en images par des dessins au trait fin mais soigné. Certes, le tramage laisse encore à désirer mais nos mirettes féminines apprécient de voir des personnages masculins aussi nombreux (il y a quand même deux filles mais qui sont pour l’instant très figuratives), d’autant plus que ceux-ci sont très plaisants, et la diversité des costumes est appréciable. Certes, pour l’instant, l’histoire n’est pas vraiment palpitante, mais on a tout de même envie d’y croire et de continuer un peu l’aventure.
