L'histoire :
Mayufu se réjouit que monsieur Ootori ait été nommé professeur à l’école. Lors d’un repas avec ce dernier, Tomo perçoit son parfum et Mayufu découvre que c’est le même que celui que portait son père… Dans une ruelle sombre de la ville, Hana et deux compagnes ont tendu un piège à un homme qui les suivait et la jeune fille l’a ficelé façon bondage de manière à ce qu’il soit bien immobilisé. Mais un second jeune homme, apparemment de mèche avec le premier, fait son apparition. Ce dernier répond au nom de Kuchiba et vainc les deux amies de Hana sans même lever le petit doigt avant d’asservir à son tour Hana qui semble incapable de résister à son pouvoir… Plus tard, Kuchiba a donné rendez-vous à Ekaterina dans un bâtiment désaffecté où cette dernière retrouve Hana en tenue de chatte soumise. Pour la récupérer, la manipulatrice du cuivre attaque Kuchiba mais celui-ci maîtrise apparemment l’oxygène et n’a aucun mal à oxyder le cuivre de son ennemie pour éviter le coup. Le combat tourne rapidement en défaveur d’Ekaterina et la fillette est sur le point d’être achevée lorsque Teresa la sauve in extremis…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Page 1, un viol (gratuit en plus !) en introduction… Ca commence bien. Que nous réserve la suite ? Bondage, soumission, fillette (qui a l’air d’avoir huit-dix ans max) nue avec quelques bandages et pansements pour seuls atours, bonne sœur adolescente torturée les seins à l’air, et l’apothéose : jumelles lesbiennes (qui ont l’air d’avoir douze ans) masochistes qui se battent en se masturbant et dont la bave et la cyprine (sécrétions vaginales) deviennent du mercure (car c’est l’élément qu’elles manipulent bien évidemment) ! N’oublions pas également leurs dialogues savoureux : « ridiculisez-nous, faites-nous mal, violez-nous… ». On peut rajouter à cela des soucis dans l’édition (pas le bon texte dans l’une des bulles !), un scénario mal développé (pour comprendre quelque chose, il faut s’accrocher sévère !) et avec quelques aberrations assez difficiles à avaler (la jeune fille qui se prend pour son frère en acquiert l’apparence aux yeux des autres par illusion magique ?!), des personnages poseurs et autres stéréotypes visuels ou scénaristiques (œil du héros, attitudes, armes, tenues…), le tout sur fond omniprésent de religion… Si le but est de choquer, c’est réussi. Seulement, choquer ne suffit pas à faire un bon manga. Les graphismes ont beau être regardables, tout cela est scénaristiquement mauvais et mal raconté, tout mauvais goût mis à part (c’est dommage, le coup des combattants reliés à un élément était sympa). Edifiant, ridicule, pathétique… On se demande à quel point le scénariste doit être malade pour pondre un tel chef-d’œuvre. Il ne manque qu’un peu de scatologie à tout cela, mais ne désespérons pas : la série est toujours en cours.