L'histoire :
Comme tous les matins, Atori fait son footing mais, alors qu’elle est quasiment arrivée chez elle, la demoiselle commence à ne pas se sentir très bien. Elle tombe même dans les pommes juste devant la porte de sa maison et, en voyant cela, Jiraiya part prévenir Narumi et non pas Mlle Nanasé comme l’aurait préféré Atori. Sur le chemin, le jeune garçon rencontre Kumi et, ensemble, ils courent voir Atori. La jeune chasseuse de démons est immédiatement installée dans son futon : elle a de la fièvre. Un peu plus tard, Mlle Nanasé arrive et, en discutant avec les amis d’Atori, révèle les origines de la lycéenne. Narumi est alors totalement stupéfait de savoir que son amie est une hybride entre humain et démon. Au beau milieu de la nuit, la jeune malade se réveille et voit que Narumi et Kumi se sont endormis en attendant qu’elle guérisse. Atori pense alors les remercier en allant chercher le petit-déjeuner mais, sur le chemin, elle croise une des sœurs Enra, la démone qui a passé une nuit coquine avec Narumi. Cette dernière souhaite profiter de l’état de faiblesse d’Atori pour se débarrasser d’elle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré un postulat très classique, une chasseuse de démons mi humaine mi-démon et lycéenne, Atori est une série qui a su se révéler assez intéressante à la lecture du premier tome. Son ambiance à mi-chemin entre YuYu Hakusho (chez Kana) et 3x3 Eyes (chez Pika) a su nous intriguer et, à la lecture de ce second volet, notre intérêt est ravivé. Certes, l’ensemble est assez classique, mais Takuya Tashiro a su rendre l’ensemble agréable. Les personnages sont attachants et, même si Atori semble inexpressive la plupart du temps, le mystère entourant son passé nous laisse tout de même l’apprécier. Les petits démons « de compagnie » que sont Jiraiya et Hi-Chan risquent de vous amuser au plus haut point à chacune de leur apparition. La série joue certes sur l’humour mais, outre l’aspect fantastique, c’est surtout l’action qui rythme l’histoire. Les combats sont très nerveux et sont bien mieux réalisés que dans le précédent tome. Le mangaka nous dévoile d’ailleurs un peu plus ses talents en nous dévoilant également un peu plus les charmes de la jeune femme, mais aussi ceux d’une des sœurs Enra qui, depuis son apparition, adore nous faire profiter de sa plastique irréprochable. Atori confirme avec ce second volet son quota sympathie !