L'histoire :
Si jusqu’ici Heito n’a pas vraiment eu de chance, sa vengeance, elle, se déroule beaucoup mieux que prévue puisqu’il a rapidement retrouvé les traces d’un de ceux qu’il recherche. Jest Lawrence ne faillit pas à sa réputation de meilleur tueur à gage et livre avec Heito un duel acharné, mais le combat semble tourner en faveur du criminel qui a réussi à amputer Heito d’un de ses deux bras mécaniques et a le pied posé sur la valise contenant ses modules de rechange. Mais celui que tout le monde surnomme à présent Dämons Hate a plus d’une ressource et utilise alors le pouvoir qui lui permet de contrôler ses bras sur une chaîne suspendue à côté de lui : il se sert ainsi de l’objet comme d’un bras pour attaquer derechef Jest. Ce dernier attendait patiemment que son adversaire se rapproche un peu mais, devant la manifestation d’un tel pouvoir, il tire sa dernière balle. Heito utilise alors à fond les capacités de la chaîne et la fait tournoyer rapidement avant d’étrangler Jest avec. Le tueur à gages vit ses derniers instants mais ne comprend pas où a bien pu passer la balle qu’il a tirée, lui qui ne manque jamais sa cible…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La vengeance d’Heito se poursuit dans ce tome où l’on assiste dans un premier temps à la fin du combat entre le héros et Jest. Ce dernier s’est avéré un puissant adversaire : il faut dire que son canon situé sur son bras (comme Cobra) se révèle une arme surpuissante et très précise. Une fois cela terminé, Heito part sur les traces d’un des autres traîtres et celui-ci en étonnera plus d’un puisque Laughing a l’apparence d’un enfant et se veut magicien ! Les rebondissements sont légion dans ce tome, Hideyuki Yonehara mise son récit sur l’action et nous narre cette vendetta de la plus belle des façons, un peu à l’instar d’Etorouji Shiono dans Übel Blatt (chez Ki-oon). Le mangaka nous ravie également grâce à son dessin toujours aussi soigné, avec des personnages qui sont bien détaillés et des décors assez présents. Son cadrage est quant à lui judicieux car il accentue l’effet spectaculaire des scènes d’action. Comme le dit l’auteur lui-même dans la préface, il cherche avant tout à dessiner efficace plutôt que simplement bien, et il y arrive parfaitement ! En tout cas, Dämons est une lecture des plus attirantes et ne nous déçoit pas tome après tome !