L'histoire :
Ingrid Bernstein, une élève de troisième année, en entendant parler des derniers méfaits de Satellizer L. Bridget, a décidé de la défier mais cette dernière est loin d’avoir le même niveau. Rapidement, l’aînée prend l’avantage et réussit à plusieurs reprises à casser les lames de celle qui n’a pas encore de limiter. Aoï ne sait pas quoi faire pour interrompre ce combat qui montre la véritable supériorité d’Ingrid et ce, sur bien des points, notamment la vitesse. Si la troisième année ne s’économise pas contre Satellizer, c’est que depuis un terrible événement, elle lui en veut énormément. Alors que le limiter d’Ingrid vient d’arriver, Aoï propose à Bridget de devenir le sien mais celle-ci refuse tant elle est dégoûtée par les étapes à suivre. Le jeune garçon réussit cependant à calmer les ardeurs agressives d’Ingrid grâce à son freezing qui, au fur et à mesure qu’il est utilisé, gagne en puissance. Surprise, la troisième année commence à raconter ce qu’il s’est passé il y a de cela un an, lorsque sa meilleure amie Marien trouva la mort lors d’une mission...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Freezing, Lim Dall Young reste dans la veine de nombreux titres à la recette savamment éculée, à savoir celle des héroïnes à (très) fortes poitrines et avec un scénario où l’action, les relations amoureuses et un brin d’érotisme sont les clés de voûte. Alors que le premier opus se contentait de développer les personnages au détriment d’un univers prometteur, sa suite n’évolue guère. Après des combats dynamiques et déshabillant au fur et à mesure les jeunes femmes, ce qui régalera les amateurs de fan-service, les séquences propres à la narration et à la progression de l’histoire ne se focalisent que sur les relations entre les personnages et laissent la désagréable impression que l’univers fantastique du titre n’est qu’un prétexte aux péripéties du manhwaga. En n’approfondissant jamais cela, la crainte d’une lassitude de la série se fait d’ores et déjà sentir. Surtout que visuellement, il n’y a rien à reprocher : les Pandora (les combattantes) sont hyper-supra-mega-sexy (ça déborde même) et les décors sont bien détaillés. A trop soigner l’emballage, Freezing manque encore un peu de contenu pour devenir une référence mais croyons en l’expérience de Lim Dall Young pour corriger le tir par la suite.