L'histoire :
La troupe de chevaliers français se fait décimer par les flèches des anglais. Edouard ne se réjouit pas de la situation car il trouve cette méthode lâche. Il estime que la bataille devrait être dans les mains de chevaliers pour être honorable. Même si ses soldats le soutiennent, le prince Edouard est bien insolent de se montrer ouvertement opposé aux idées de son père, le roi. Ce dernier lui soutient alors que la fin justifie les moyens : c’est le vainqueur qui détermine la justice, et Dieu est de leur côté. Edouard n’en revient pas car c’est le même discours que lui a tenu Hawkwood : son manque d’expérience l’aveuglerait-t-il ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La bataille de Crécy marque le point d’orgue de la guerre, de la chevalerie et de la série ! L’affrontement a commencé de manière peu glorieuse au tome précédent et cela se poursuit ici. Les anglais attaquent d’une manière qu’eux-mêmes trouvent indignes et les français s’obstinent à miser sur leurs cavaliers. Ferrus d’histoire ou non, on se doute de la manière dont va se terminer la bataille, mais son déroulement n’en demeure pas moins un grand moment. Les scènes d’action sont toujours violentes et revêtent un aspect psychologique plus marqué pour plus de tension. Car, bien plus que des stratégies, ce sont des modes de pensées qui s’opposent, se bousculent et se disputent. Les dessins reflètent bien le duel, et nous immergent au cœur du champ de bataille et auprès des dirigeants. En résumé : un final mené d’une main de maître !