L'histoire :
Madara raconte son histoire à Ryûsei. Ainsi, il explique que sa mère a été capturée par un humain et que ce dernier l’a enfermée dans une cage pour qu’elle ne s’enfuie pas. La chatte étant enceinte, elle met bas dans la cage et seul un chaton est épargné par l’humain : Madara. Le monde du chaton se limite donc à sa cage et la vision de l’appartement de l’humain. Maltraités et mal nourris, les deux félins vivent un véritable enfer. Un jour, la mère de Madara finit par mourir dans la cage et le hasard veut que l’humain décède le même jour. C’est au bout de quinze jours que des habitants de l’immeuble ouvrent la porte, l’odeur des cadavres les ayant alertés. Madara en profite pour s’enfuir et découvre que le monde de la rue est tout aussi cruel pour les chats...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après des volumes pleins de castagne entre matous, c’est un final bien plus posé qui nous attend ici. Le scénario possède bien des moments dynamiques, mais il n’y a plus vraiment de bagarre et d’échanges de coup. Au lieu de cela, il développe l’histoire de Madara qui est bien plus liée à Gekka qu’on ne le pensait. Le vilain chat se révèle en réalité être une créature bien malheureuse, amère et dépitée, et le portrait qui nous en est fait est assez terrible. Evoquant la maltraitance animale et l’abandon, l’histoire aborde des thèmes plus sérieux, sans tomber dans le glauque ou le larmoyant. C’est assez étonnant comme tournure, mais cela a son charme et nous emballe assez bien. La dernière partie est certes à la limite du naïf et enfantin, cependant c’est assez prenant malgré tout. Un dernier miaulement aussi étonnant que touchant !