L'histoire de la série :
En heurtant un petit mausolée, Yôsukeva se voit investi du pouvoir du phénix. Celui-ci lui permet de tirer des flèches aux pouvoirs énormes. Faisant équipe avec le professeur Ezo (qui, lui, détient le pouvoir de la lance) et Yomogi (une prêtresse du temple Romogi), il va devoir affronter des kenzoku, des monstres ou fantômes dont les instincts meurtriers causent de nombreux massacres dans la ville de Miyakono. Yôsuke, en contrepartie de ce pouvoir, subit une contrainte : il a donné son avenir au phénix. C'est-à-dire que si notre lycéen ne vient pas à bout d’un certain nombre de kenzoku, il mourra au bout d’un an.
L'histoire :
A Miyakono, les autorités ont décrété une évacuation générale suite à l'attaque du kenzoku. Un plan est concocté au quartier général anti-kenzoku : il faut faire chuter le monstre dans le fleuve car la dernière fois qu'il était au contact de l'eau son corps s'était transformé en roche. Yosuke et ses amis se préparent à un rude combat et celui-ci va tenir rapidement ses promesses : le kenzoku se débarrasse facilement des hélicoptères et autres tanks l'attaquant, et le monstre avance au fur et à mesure en se dirigeant tout droit vers le pont ! Un militaire prend alors la responsabilité de faire sauter le pont malgré les quelques soldats encore dessus et l'effet souhaité se produit : le kenzoku tombe dans l'eau. Quelques secondes passent avant que de la vapeur d'eau se créée : le monstre n'est pas encore mort et sort du fleuve gravement atteint. Il est à présent dans la ville et il est temps pour Yosuke et les autres détenteurs d'armes sacrées d'intervenir car le risque est que Rokujo soit libéré de son sceau…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce tome, Otogi Matsuri arrive dans sa dernière ligne droite ! En effet, le combat opposant forces armées et détenteurs d'armes sacrées au dernier kenzoku est en cours, et force est de dire qu'il est particulièrement intense ! Durant les deux tiers du tome, nous suivons ce combat avant que celui-ci ne provoque de nouveaux rebondissements. Certes, le scénario de Jun'ya Inoue est assez prévisible mais l'ensemble reste captivant tout de même, cela étant du au rythme effréné auquel s'enchaînent les événements. Les petites touches d'humour jonchant habituellement Otogi Matsuri sont par contre totalement absentes. Entre destructions d'immeubles et explosions en surnombre provoquées par les combats, le mangaka semble apprécier les effets impressionnants ! Son style visuel convient parfaitement et est une fois encore soigné, les détails sont nombreux, les décors et les kenzokus en sont le parfait exemple. Cette série reste un divertissement de qualité et l'on espère que les deux prochains tomes sauront conclure parfaitement cette histoire. Vite, la suite !
