L'histoire :
Gahomaru dévaste les alentours et dévore les humains à sa portée. Jonosuke utilise alors son sort d'enfermement mais, malheureusement, celui-ci s'avère trop peu puissant pour contenir le démon enfermé dans la serrure. Gahomaru est diminué mais s'apprête à attaquer le maître des clés lorsque Ukiha le saisit. Son ancienne alliée déclenche alors les explosifs qu'elle a sur elle afin d'éliminer la menace. Alors que les effets de l'explosion retombent enfin, Tetsuju prend Ukiha dans ses bras, en tout cas ce qu'il en reste puisque les explosifs lui ont arraché la quasi totalité du corps. La jeune femme meurt quelques minutes après, l'esprit libre, croyant Gahomaru éliminé, mais l'illusion est de courte durée car le démon n'est pas mort : il reprend des forces en dévorant ses serviteurs. Tetsuju décide donc d'aller forger une arme capable d'éliminer la menace. Jonosuke se rapproche d'O-Kin et, grâce à ses dons de divination, retrouve la trace de Gahomaru…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quatrième et dernier tome paru à l'heure actuelle au Japon, ce volet n'est pas le dernier de la série comme le précise le scénariste Kazuki Nakashima mais bien le dernier chapitre d'un cycle, les auteurs voulant reprendre la série un peu plus tard. En le prenant sous cet angle, ce nouveau volume de Yamikagishi ne déçoit pas car nous assistons dans un premier temps à la conclusion de l'affrontement contre Gahomaru, une bataille impressionnante et très sanglante où le maître des clefs doit montrer toute l'étendue de son ingéniosité. La seconde partie nous dévoile la rencontre entre O-kin et Jonosuke, et ce flash-back intéressant nous permet de mieux connaître la jeune femme qui, jusqu'alors, servait plus de faire valoir sexy qu'autre chose. Ce tome nous propose une histoire plus sombre aux relents parfois gores, ce qui le destine aux lecteurs plus âgés. Toutefois, l'ambiance fantastique qui s'échappe du titre est prenante, les rebondissements, bien que classiques, sont efficaces et ne tombent pas dans le grand guignol d'un Higanjima (chez Soleil) par exemple. Au niveau du visuel, il n'y a rien à signaler de mal : les planches sont toujours aussi réussies, le niveau de détail est hallucinant et l'on a donc hâte de découvrir les prochains titres de Shû Akana pour l’y voir exercer tout son talent. Espérons également voir arriver rapidement une suite aux aventures de Jonosuke car, pour l'heure, on est pressé de revoir la belle O-Kin !