L'histoire :
Exécuté pour les nombreux crimes commis pendant ses 16 années d’existence, Tobe tomba en enfer. Là, la reine Ema lui fit une proposition : elle le libérerait des enfers s’il acceptait de revenir sur Terre et d’y éliminer 108 péchés matérialisés sous forme de monstre en 108 jours avec pour seule arme une épée de bois baptisée Togari. Aujourd’hui, il ne reste plus que deux péchés à éliminer pour que Tobe soit enfin libre. Le jeune homme est en train de chercher une personne louche en ville en compagnie d’Ose, un démon chargé de le surveiller. Tobe constate que le ciel brille plus que d’ordinaire quand trois personnes surgissent devant lui. Il s’agit d’anges venus lui proposer de le réincarner. Tobe refuse de les suivre et cela va lui attirer des problèmes dont il se serait bien passé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Togari nous racontait comment un jeune homme mort décapité se voyait offrir une seconde chance par Ema : avec une épée en bois nommée Togari, le garçon devait tuer 108 péchés matérialisés sous forme de monstre en 108 jours. Si la série n’avait pas trouvé une conclusion efficace, voici une suite qui a la lourde responsabilité d’offrir une fin convenable à la série puisqu’il ne reste plus qu’une journée à Tobe pour abattre deux derniers pêchés. Autant vous prévenir, si vous n’avez pas lu l’histoire principale, vous allez vous ennuyer et vous feriez mieux de passer votre chemin. Pour les autres, on retrouve donc Tobe qui, en plus de poursuivre la dernière ligne droite de sa quête, se constitue des ennemis de taille : des anges ! De son côté, Itsuki poursuit ses recherches sur la mort de son père mais, pour l’instant, cela ne donne rien. Les personnages sont tels qu’on les avait laissés et on sent que le mangaka a déjà prévu beaucoup de choses pour ce final. Néanmoins, la narration est un peu trop hachée, les éléments sont parfois confus et l’ensemble s’avère finalement un peu brouillon. Heureusement, les mystères et complots qui rôdent savent réveiller notre curiosité. Les dessins sont quant à eux du même acabit qu’à l’époque et souffrent donc d’un côté daté pas toujours très plaisant. Néanmoins, le travail fourni reste de bonne facture et fait donc preuve d’efficacité. Une suite à réserver aux fans purs et durs de Togari.