L'histoire :
Barouna et Mikaël font face aux 40 soldats. Au grand étonnement de ces derniers, les deux jeunes gens utilisent leurs armes efficacement et tuent rapidement 5 de leurs adversaires. Voyant cela, l’un des soldats sort du rang et attrape à main nue l’arme de Barouna, avant de la lui rendre, histoire de lui faire comprendre qu’il peut le refaire quand il le désire. Puis, il retourne dans le groupe et l’assaut reprend. Barouna et Mikaël achèvent de nouveaux adversaires avant que le mystérieux soldat n’emprunte une arme à un autre : celle-ci est du même type que celle de Barouna, et il démontre alors à ce dernier qu’il peut l’utiliser plus efficacement que lui alors même que ce n’est pas son arme de prédilection. En réalité, l’homme qu’ils ont en face d’eux est Bélisque, le Geom-Seong de Minos, c’est-à-dire l’un des soldats les plus forts qui existent... De son côté, Ares est alité dans une maison proche du château et Ariane lui prépare à manger tandis qu’il se repose. C’est alors qu’une troupe d’assassins d’élite surgit dans la maison. Ceux-ci comptent piller la maison et décident également de faire prisonnière Ariane pour la vendre comme esclave dans le pays voisin. Helena surveillait Ariane depuis l’extérieur et rentre dans la maison pour faire face aux ennemis. Malheureusement, la jeune femme ne fait pas longtemps le poids. C’est alors qu’Ares se réveille et intervient. Seulement, s’il veut sauver les deux femmes, il va devoir se montrer violent devant Ariane et cette dernière risque ensuite de le détester...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le tome précédent nous avait un peu plus enthousiasmé que ses prédécesseurs. Malheureusement, ce cinquième volet refait baisser le niveau d’un cran. Le scénario, qui premièrement propose des scènes et des situations déjà-vus des centaines de fois, se perd dans des longueurs inutiles et vraiment pas passionnantes. On y suit principalement le chemin d’Ares et d’Ariane d’un côté, et celui de Barouna et Mikaël de l’autre. Le premier groupe s’est posé dans une maison à l’extérieur du château et Helena (la protectrice d’Ariane) a rejoint les tourtereaux au moment où ils étaient attaqués par un groupe d’assassins d’élites qui passaient là par hasard et en profitait pour piller les maisons. Niveau rebondissement, on a vu plus crédible... C’est alors l’occasion pour Ares de dévoiler à Ariane à quel point il est fort, mais que cela va également avec une violence et une cruauté que la jeune fille qui n’est jamais sortie de chez elle jusqu’à lors ne connait pas. Les réactions des personnages sont toutes prévisibles, et les dialogues sont également stéréotypés à mort. Il en va de même pour le deuxième groupe qui passe tout le volume à se battre contre la même troupe de soldats, au sein de laquelle il y a là aussi un soldat d’élite. L’affrontement prend trop de place et, malgré que les deux héros aient du fil à retordre, on ne se passionne pas vraiment pour leur sort. Cela vient peut-être aussi du manque de capital sympathie qu’ils dégagent à cause de leur syndrome du poseur, syndrome dont tous les protagonistes de ce titre semblent d’ailleurs être atteints. Il n’y a que les dessins qui s’améliorent petit à petit, mais il faut dire qu’on partait de loin... Bref, la série reste toujours décevante sur de nombreux points et ne comblera probablement que les amateurs de personnages prétentieux et antipathiques mis en scène dans des histoires ultra-classiques.