L'histoire :
Après quelques jours d’absence, Shinwoo revient enfin en cours. Avant d’ouvrir la porte de la classe, il est pris d’une hésitation mais cela ne dure pas longtemps et c’est d’un air décidé qu’il entre pour s’installer à sa place. Aussitôt, Chang-Ho vient l’embêter : il lui met un taquet pour ne pas avoir dit « bonjour » en entrant. Comme Shinwoo ne rétorque pas et se contente de le regarder d’un air mauvais, Chang-Ho s’apprête à le refrapper sans voir que sa victime saigne en serrant son poing de colère et de frustration. Chang-Ho ne le frappe cependant pas car un de leurs camarades enjoint la classe à regarder par la fenêtre : une voiture de luxe, une Lamborghini Murciélago, est en train de se garer en dérapage dans la cours. Un jeune homme à l’allure très décontractée et parlant anglais sort du véhicule. Le proviseur adjoint déboule pour le réprimander et, loin de se démonter, l’inconnu se présente comme le nouveau concierge. Quelques minutes plus tard, Shinwoo se rend à l’infirmerie pour sa main et Si-Ho va constater à quel point le médicament a mis à mal le jeune homme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux volumes corrects mais pas transcendants, celui-ci relève enfin le niveau général et commence à exploiter le potentiel du scénario qui devient plus consistant. Déjà, Shinwoo fait preuve d’une force hors du commun grâce au médicament qu’il a pris : cela met sa vie en danger mais permet également au personnage d’évoluer de manière intéressante. En effet, même s’il rêve d’être fort, il ne tient pas à devenir une brute et ses réactions sont de fait plus réfléchies. Par ailleurs, le côté « guerre des clans » entrevu précédemment commence également à prendre son essor : les clans sont plus présents et sont amenés de manière assez cohérente puisqu’il s’agit de rechercher le fameux médicament donné à Shinwoo. Du coup, les éléments se mélangent bien et on apprécie mieux l’ensemble. L’humour fonctionne quant à lui un peu mieux et quelques sourires nous sont subtilisés. En ce qui concerne le fan-service, on a le droit à des passages gratuits pas très subtils mais qui raviront les fans de Si-Ho dont les formes sont très généreuses. Toujours en baisse, les Super Deformed ne sont presque plus présents et les personnages arborent donc des faciès plus sérieux (ou patibulaires selon le cas). Les scènes d’action sont quant à elles toujours dans l’exagération mais ont néanmoins gagné en lisibilité et les décors ne manquent pas de détails. Ce troisième volume est donc une bonne surprise et on espère que la suite renouvellera l’expérience.