L'histoire :
A 10 ans, Sanshirô rêve de quitter le Japon et de partir à l’aventure, comme son père l’a fait autrefois. Lorsqu’il annonce à ses amis qu’il part en expédition, ceux-ci se moquent de lui. Mais le jeune homme est motivé et fait fi de ces railleries. En se promenant dans la forêt, Sanshirô trouve une grotte qui lui était inconnue jusque là. Le garçon y pénètre et, une fois au bout du tunnel, il se rend compte que cela débouche chez lui. Son grand-père l’aperçoit alors et le somme de rentrer pour l’aider. Pendant le repas avec ses grands-parents, Sanshirô se dispute avec son papi : le vieil homme refuse catégoriquement que son petit-fils quitte l’île. Le jeune homme finit par se réfugier dans sa chambre et repense fortement à son désir de partir. C’est alors qu’il entend une voix qui lui demande de décoller un papier du mur de sa chambre. Sanshirô obéit et découvre un étrange boitier sous la carte qu’il vient de retirer. Un yokaï apparaît également et lui annonce être venu le chercher pour participer au Bakegyamon. Bien qu’il ne sache pas de quoi il s’agit, Sanshirô accepte car il voit là une formidable occasion de partir à l’aventure…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Prenez Shaman King pour la matérialisation de créatures et Hunter X Hunter pour les rêves et la situation familiale de Sanshirô (tous deux chez Kana). Mélangez très fort et vous obtenez Bakegyamon. Vous l’aurez compris, l’originalité du scénario laisse à désirer : un garçon rêve d’aventures et, comme par hasard, il est choisi pour participer à un tournoi où la récompense est de se faire exaucer un vœu. Le portrait du shônen classique est complet si on ajoute le héros naïf qui veut faire copain-copain avec tout le monde. Heureusement, l’intrigue est suffisamment rythmée pour nous éviter l’ennui et certains mystères nous laissent espérer que l’histoire est peut-être plus compliquée qu’il n’y paraît. Par ailleurs, le fait que les play-eurs invoquent une créature ou un objet dont ils ne maîtrisent pas l’apparence pourrait permettre à la série de se démarquer des autres poncifs du genre. Côté dessins, rien d’extraordinaire : la qualité est tout juste moyenne. Les personnages sont expressifs mais un peu trop stéréotypés, le tramage et les décors sont minimalistes, et le découpage est classique et pourrait être plus dynamique. Ce premier volume n’est donc pas très convaincant mais tout espoir n’est pas perdu pour la suite.