L'histoire :
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la dernière partie de l’histoire avec Kokkuri-san entamée dans l’opus précédent, ce sont trois nouvelles légendes urbaines qui nous attendent. Tout comme la fois précédente, la dernière histoire se déroule sur plusieurs chapitres et touche directement l’un des personnages principaux, Kanaé, en rapport avec son histoire personnelle. Cette partie trouvera sa fin dans le volume suivant et, encore une fois, on laisse donc les protagonistes dans une situation des plus critiques. Néanmoins, ce volume n’est pas des plus prenants et il faut bien avouer que les histoires ne sont toujours pas très intéressantes ni bien mises en scène. L’intérêt se trouve plutôt dans les relations entre protagonistes qui évoluent un peu : Asô se rend compte qu’il met systématiquement la vie de Kanaé en danger et décide donc de disparaître de sa vie, contre l’avis de Hanako, et cela au moment même où refait surface la défunte ex d’Asô ! Enfin, dans la dernière partie, Asô revient déguisé en clone de Kitaro le repoussant (hommage à la série éponyme) afin de protéger Kanaé d’une fable. Pour le reste, l’auteur rate comme les fois précédentes ses effets : la fin de l’histoire avec Kokkuri-san n’est plus aussi prenante que le début, d’autant que tout se termine de manière un peu trop facile (et les rebondissements et autres révélations y sont aussi peu crédibles) et qu’on oublie aussi sec la transformation d’Asô en fable, la seconde histoire tourne au ridicule sur la fin et même si cela est voulu (il s’agit en fait d’un rêve de Kanaé) on a l’impression de se faire voler sur la marchandise, tout comme d’ailleurs pour la troisième partie où une enquête sans saveur est résolue en 5 secondes. Tout cela est heureusement mis en images par des graphismes corrects, même s’il faut composer avec le style inégal et parfois maladroit de l’auteur. On attend tout de même de voir le prochain et dernier volet, sans toutefois trop se faire d’illusion quant à un éventuel regain d’intérêt pour la série qui justifierait à lui seul de l’avoir lue jusqu’au bout.