L'histoire :
Hagane se réveille en sursaut après avoir fait un affreux cauchemar dans lequel elle voyait son père ensanglanté. C’est alors qu’Ichi arrive dans sa chambre pour lui apporter son petit-déjeuner. Seulement, la demoiselle n’a pas vraiment faim et préfère rester sous la couette. Ichi lui laisse le repas à côté avant de la laisser pleurer seule dans son lit. Puis, Ichi va nettoyer le dojo avec Chidori : les deux lames se chamaillent et commencent à se battre jusqu’à ce que Takuma et Sans-Nom arrivent. Le garçon subit alors le surplus d’énergie d’Ichi et Chidori en se battant contre elles au bâton de bois. Puis, une fois tout le monde fatigué, ils ont une conversation sur les deux types de lames damnées : les zôchikis et les kurogane-shiki... Si les zochikis sont des katanas ayant pris le contrôle d’humains, les kurogane-shiki sont pour leur part des katanas alliés aux humains et capables de contrôler les zôchikis. Takuma réalise que les kurogane-shiki sont puissants et Ichi lui conseille de ne pas se battre contre eux sinon il risquerait d’y laisser la vie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien qu’il y ait quelques combats, ce troisième volume manque de rythme et ne se montre pas très efficace. Déjà, quasiment tous les affrontements sont des entraînements, ce qui annihile tout effet de suspense. Ensuite, il y a bien un combat contre une zôchiki mais il a quant à lui une issue prévisible, et un affrontement contre un kurogane-shiki mais qui ne fait que débuter dans les dernières pages. De plus, et c’est bien là le problème, les personnages passent beaucoup de temps à se morfondre : non seulement cela ne fait pas avancer grand-chose, mais en plus cela remplit le récit de longueurs, ce qui rend le tout assez mou et les protagonistes agaçants. Si on considère en plus que les quelques révélations sont bien maigres, on s’ennuie clairement et on ne voit pas l’utilité de ce volume. Quant aux graphismes, la qualité se maintient mais ce n’est pas cela qui rend le scénario plus agréable pour autant. Bref, un troisième volet aussi moyen que ses prédécesseurs et qui laisse peu d’espoir pour la suite.