L'histoire :
Le 28 mai 2231, sur la planète Terre, Elixir roule en voiture avec ses parents vers un endroit de la plus haute importance. Elle a un peu la nausée. Tout ce cérémonial commence à lui peser. Ses parents essaient de la rassurer : cela pourra lui paraître effrayant de s'en remettre à une machine, mais la méthode a fait ses preuves. Et puis, son partenaire sera tout aussi intéressant qu'elle, et tout aussi stressé ! Elixir finit par arriver, et c'est seule qu'elle doit avancer vers la machine, paramétrée avec de l'intelligence artificielle. Elle a été sélectionnée pour participer au programme « Tueurs de lune de miel » et un partenaire va lui être attribué. L'IA lui demande si elle est toujours célibataire. C'est le cas. Elle va pouvoir rencontrer son âme sœur, le coéquipier avec qui elle réalisera les missions sur les différentes planètes terraformées par la Terre. Une porte s'ouvre. Dès qu'elle sera prête, elle pourra la franchir. Elixir s'avance, et, dans une salle plongée dans la pénombre, elle se retrouve nez à nez avec Roman. Son âme sœur. Ils sont dans un ascenseur, et ils peuvent échanger quelques mots avant la cérémonie. Mais, leur conversation fait redescendre Elixir. A l'Académie, il y a un garçon qu'elle aime beaucoup, avec qui elle partageait ce rêve de devenir tueur de lune de miel. Ils s'étaient promis d'intégrer le programme ensemble. Elle ne peut pas rester. Elle doit le retrouver, fuir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Luca Oliveri poursuit son histoire mêlant romance et science-fiction, dans un manga à la française. Nous retrouvons Elixir, et Yakkun, les deux amoureux. Ils ont été séparés, mais ne rêvent que d'une chose : se retrouver. Leurs chemins sont différents, et tout au long du récit nous alternons les points de vue en temps réel. Ce deuxième tome est plus abouti et maîtrisé que le premier dans la narration. Celle-ci est plus claire, même si l'action est toujours au rendez-vous, les découpages sont lisibles, et surtout, nous plongeons plus intensément dans l'intrigue. Nous nous attachons aux personnages, et nous espérons qu'ils pourront se retrouver. Si, dans le premier volume, les dessins d'inspiration manga étaient teintés de rose, dans celui-ci c'est le jaune qui prend le dessus. Les premières pages, qui nous racontent un moment de la vie d'Elixir et Yakkun dans le passé, sont en couleur. Et le résultat est plus fini et plus travaillé. Les autres planches de No love lost semblent plus lâchées, relevant plus d'un style « carnet de dessin ». Avec cette suite, Luca Oliveri convainc davantage, en proposant un manga moderne, dynamique, avec une touche de romantisme, qui séduira le public jeune adulte, principale cible de la collection Combo.