L'histoire :
Un bus scolaire emmène une classe de lycéens en vacances. A bord, les jeunes gens sont surexcités et chantent avec enthousiasme. Malheureusement, le voyage sombre au cauchemar. Une voiture bouscule le bus et le chauffeur décède en se cognant la tête contre le volant. Le bus tombe alors d’un pont... et tous ceux qui étaient dedans se retrouvent soudain dans une salle de classe de campagne avec une sphère noire au milieu. Ils se demandent ce qu’ils font là et où ils sont quand deux jeunes hommes devant le tableau les interpellent. Au lieu de se présenter, les deux garçons leur expliquent qu’ils vont devoir obéir à la sphère et participer à une chasse aux aliens...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En plus d’une édition « Perfect » et du cycle « Osaka », en parallèle de la sortie en salles au Japon du film en 3D, Gantz voit un nouveau spin-off éclore. Cette fois, Hiroya Oku se contente du scénario et laisse les dessins à Keita Iizuka. Concernant le scénario, eh bien il nous présente une nouvelle équipe (dont l’héroïne s’appelle Keï) qui a le droit à un bref résumé de ce qui l’attend avant d’effectuer une mission qui la plonge dans un zoo, les aliens étant des animaux bizarres et sanguinaires. Ne vous attendez pas à du contenu qui enrichirait l’histoire principale : là, on se contente des bases les plus simples et d’une action débridée qui voit le sang couler à flot. Le scénario est donc très simple et on se demande bien à quoi il peut servir si ce n’est exploiter la licence. Aux graphismes, Keita Iizuka prend efficacement la relève : qu’il s’agisse des humains, des monstres ou des décors, le dessinateur offre des planches très travaillées au style réaliste. Les combinaisons moulantes font honneur aux courbes des demoiselles, et la mise en scène est propice au dynamisme et aux cadrages judicieux. Un notera un petit bémol tout de même quant aux ombrages car certains décors sont un peu trop sombres, mais ce n’est pas très gênant. Au final, on est assez dubitatif sur le réel intérêt de ce titre, mais il assure quand même sa part d’action.
