L'histoire :
Kengo Kôsaka, est un chômeur de 27 ans. Il souffre de troubles obsessionnels compulsifs : par peur des microbes, il ne supporte pas de toucher quelque chose qui a été manipulé par une personne, ni les gens. Lorsqu’il entre en contact physique malgré lui avec quelqu’un, il éprouve un besoin irrépressible de se laver les mains. Aujourd’hui n’échappe pas à la règle quand la caissière d’une supérette lui rend la monnaie dans la main. Le soir, il reçoit un message d’un expéditeur inconnu sur son téléphone. Un homme lui demande d’ouvrir sa porte pour lui parler d’un virus. Bien que méfiant, Kengo accepte d’ouvrir. L’inconnu qui se tient devant lui annonce être venu le faire chanter. Il est au courant du virus informatique que Kengo a créé et menace de le dénoncer, sauf s’il accepte de se lier d’amitié avec une certaine lycéenne qui ne va plus en cours. Kengo ignore encore à quel point cette rencontre va bouleverser sa vie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Parasites amoureux nous montre comment deux personnages marginaux sont amenés à se côtoyer, et certainement s’aimer, malgré leurs handicap : l’homme ne supporte pas le contact physique et la demoiselle n’ose pas croiser le regard des autres. Même si cette rencontre n’est pas naturelle, elle dégage un peu d’espoir car chacun se sent enfin compris et rompt la solitude en avançant un petit peu. En revanche, il y a de nombreux mystères, à commencer par les desseins de celui qui rend cela possible, la façon dont semblent être sélectionnés Kengo et la lycéenne, où se situe l’intervention de parasites... Ces énigmes nous intriguent énormément et on a envie de savoir où tout cela va nous conduire car il est évident que le scénario nous réserve bien plus qu’une simple romance. En revanche, il y a quelques longueurs qui cassent le rythme et certaines ellipses qui rendent les rebondissements parfois un peu gros. Les graphismes, subtils et assez réalistes, sont un peu trop aériens en ce qui les concerne et donnent un peu trop dans la contemplation. Dans l’ensemble, c’est bien fait mais on attend quand même un peu plus de la suite.