L'histoire :
Dans la préfecture de Merino, un groupe de lycéens attend avec impatience l’arrivée de l’été. Mais avant l’arrivée de celui-ci un nouvel élève fait irruption dans leur quotidien. Très beau, Shû se fait immédiatement remarquer par les filles, ce qui n’est pas vu d’un très bon œil par les garçons. Heureusement les rivalités se dissipent bien vite et Shû fait bientôt partie de la bande. Pourtant sa présence ne laisse pas indifférente la jeune Tosachi, une fille énergique sans pareille… Celle-ci est bouleversée par ce nouveau sentiment qui l’envahit et ne comprend plus ses propres réactions. Et elle n’est pas au bout de ses peines, car Shû semble bien avoir trouvé sa moitié en l’une des amies de Tosachi. Les saisons s’enchaînent dès lors au gré des états d’âme de Tosachi. Alors que l’hiver porte un coup fatal à son jeune cœur tout juste éveillé, il apporte aussi l’espoir d’un printemps chaleureux, pour peu que Tosachi sache en profiter…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
12 mois est une sacrée surprise. Déjà convaincu par l’habilité de Mari Okazaki à traiter du sentiment amoureux, notamment dans BX, on ne la connaissait pas si lyrique ! Loin des villes, on se retrouve dans ce qui pourrait être la campagne nippone… Si ce n'est la présence de quelques mystérieux personnages tout droit sortis de l’imaginaire de l’auteur et qui ne font pas vraiment couleur locale. On suit l’éclosion de l’amour dans les cœurs de jeunes lycéens. Ces derniers sont tous très attachants et leur design est vraiment irréprochable. Mention spéciale à Tosachi, complètement délirante, qui à la manière d’un Luffy de One Piece version fille ne tient absolument pas en place. La bonne humeur est d’ailleurs omniprésente dans ce manga. Les dessins soignés, se concentrent surtout sur les personnages (comme la plupart des shôjos) qui sont encore une fois très réussis (ça c’est moins généralisable). Donc pas de reproche sur ce point, si ce n’est la négligence habituelle des décors. Bref, ce manga est une excellente surprise à se procurer impérativement si vous aimez les shôjos.