L'histoire :
Il y a plusieurs années, Nomura a intégré le Shinsengumi car il souhaitait mener une vie conforme à ses convictions en prenant part aux grands bouleversements de son époque. Malheureusement, le déception fut au rendez-vous : les hommes du Shinsengumi se livraient la plupart du temps des guerres internes, bafouant ainsi l’honneur des samouraïs. Peu après cela, Nomura tomba amoureux d’une prostituée à laquelle il promis se s’enfuir avec elle. Là encore, le jeune homme fut déçu : la fille lui prit son argent avant de prendre la fuite avec un autre. Coupable de lâcheté et de trahison, Nomura voulu alors de faire seppuku mais il en fut empêché au dernier moment par Hijikata, le vice-capitaine du Shinsengumi. Depuis ce jour là, Noruma ne vit que pour faire honneur à Hijikata et au Shinsengumi. Hélas, cette milice est maintenant en train de vivre ses derniers instants...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Otomen et L’empreinte du mal (dont les premières pages sont d’ailleurs en bonus à la fin du présent volume), Aya Kanno revient en France avec ce diptyque mettant en scène les hommes du Shinsengumi. En suivant différents personnages à chaque chapitre, on voit la fin de l’existence de cette milice et la mort de ses derniers capitaines. Cela aurait pu être intéressant si l’auteur ne s’était pas autant attaché à nous décrire des personnages mièvres (on a l’impression de lire un yaoï à force de les voir rougir et sourire niaisement quand il reçoivent un compliment) : cela rend le récit trop sucré et les derniers jours du Shinsengumi sont carrément relégués au second plan. Cet aspect est d’ailleurs renforcé par les graphismes qui nous offrent des personnages certes expressifs mais qui ont tous des airs de bellâtres. Par ailleurs, le découpage est dynamique et les planches fournies mais les scènes d’action manquent souvent de clarté. Une déception donc.