L'histoire :
Nanami se réveille dans un lieu inconnu. Elle n’a pas le temps de comprendre où elle est que deux gnomes se présentent à elle pour lui donner à manger. La demoiselle est sur le point de goûter les offrandes quand l’humain étrange apparaît : celui-ci la met en garde car la nourriture est empoisonnée. Nanami se rappelle alors qu’elle est tombée avec cet humain dont elle ignore le nom dans le pays des ténèbres. La jeune fille lui promet de trouver la sortie et de le ramener. Cependant, un gros groupe de gnomes s’approche et ils doivent fuir. Ils finissent par se jeter dans une eau glacée pour brouiller leur piste. Un peu après, ils tentent de se réchauffer avec un feu. Le garçon donne son prénom, Kirihito, à Nanami qui ne se rappelle plus où elle l’a déjà entendu. C’est alors qu’arrivent deux messagers de la déesse Izanami, souveraine du pays des ténèbres. Celle-ci convoque les deux intrus. Nanami trouve que Kirihito réagit trop bien à la situation pour un simple humain et ne va pas tarder à comprendre que le garçon n’est pas tout à fait ce qu’il prétend être...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première moitié de ce volume se déroule principalement dans le pays des ténèbres où, comme prévu, Kirihito va semer la zizanie. Il faut dire que le garçon réserve pas mal de surprises et que son mauvais caractère ne va pas faciliter son séjour. Entre révélations, action et suspense, cette partie-là ne manque pas de dynamisme et nous maintient en haleine, d’autant plus que cela va modifier pas mal de choses pour la suite. La deuxième partie est quant à elle plus sentimentale et un peu humoristique car Tomoé réalise la nature de ses sentiments pour Nanami : certes, on avait bien deviné depuis un moment ce qu’il en est, mais la façon dont le renard y fait face est assez sympathique et fait un peu évoluer sa relation avec Nanami. Toutefois, il n’y a pas de grand changement pour autant, ce qui est un peu dommage. Néanmoins, ce huitième volume est moins mollasson que son prédécesseur et on apprécie grandement ce qu’il s’y déroule, que ce soient les scènes d’action, d’amour ou de gags. Une bonne lecture donc.