L'histoire :
Les élèves sont en panique : Takaomi se montre étonnement cool et ne réprimande même pas ceux qui n’ont pas fait leurs devoirs. L’effroi s’est donc emparé des lycéens qui savent que le pire est forcément à venir. A la fin du cours, Takaomi convoque Mafuyu et Hayasaka dans la salle des professeurs car ils sont les seuls à ne pas appartenir à un club. Il s’apprête à leur en conseiller un mais les deux jeunes gens se dépêchent de fuir car ils sentent le piège venir. Du coup, ils décident d‘intégrer un club pour échapper à Takaomi. Après avoir éliminé les clubs de sport de leur liste, ils tentent alors le club de couture où ils constatent avec stupéfaction que les membres sont tous des gros balèzes. Mafuyu et Hayasaka doivent leur montrer qu’ils savent coudre et, si la demoiselle se fait virer car elle est trop mauvaise, Hayasaka est quant à lui accepté. Seulement, ce dernier a peur des gros balèzes et supplie Mafuyu du regard de l’aider à ne pas signer de force son inscription. Comme elle ne peut pas se battre, la demoiselle va demander de l’aide à Takaomi. Celui-ci annonce alors aux gros balèzes que Hayasaka ne peut pas intégrer leur club car lui et Mafuyu appartiennent en fait au club des bonnes mœurs. Voilà donc les deux jeunes gens finalement pris au piège de leur professeur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Maintenant qu’on a fait connaissance avec les personnages principaux, l’histoire peut enfin prendre son envol et les choses commencent fort puisque Takaomi décide pour une raison farfelue de créer un club de bonnes mœurs et d’y intégrer de force ses membres qui sont, bien évidemment, Mafuyu et Hayasaka. Pour leur première mission, les jeunes gens vont devoir démanteler un groupe de voyous en démontant la tête de leur chef, ce qui n’est pas gagné car Mafuyu ne doit pas se battre ouvertement et Hayasaka n’a quant à lui pas le niveau. Une fois de plus, la situation va donc virer au grand n’importe quoi car, si les personnages redoublent d’effort pour parvenir à leurs fins, leur stupidité et leur comportement décalé donnent lieu à des gags très amusants (on retiendra surtout la présence d’un pigeon voyageur), et il est impossible de ne pas rigoler. Le récit est de plus légèrement parfumé avec des sentiments mais cela reste frais et apporte une note douce à l’ensemble. Graphiquement, la mangaka nous présente des planches fournies et découpées dynamiquement. De plus, les personnages sont très expressifs et on s’amuse de voir Mafuyu essayer des tenues différentes pour remplacer son masque de lapinou (qu’elle utilise lorsqu’elle se bat). On apprécie également les quelques pages version « ultra shôjo » où le style de l’auteur varie brièvement pour un rendu fort sympathique. Ce deuxième volet confirme donc la bonne impression laissée par son prédécesseur et il nous tarde de lire la suite des aventures de cette fight girl.