L'histoire :
Miyabi explique à Shinobu que l’enjeu du pari avec M. Saeki n’est autre que l’école Midorigaoka. En fait, le père de Miyabi avait arnaqué le grand-père de Saeki pour avoir la gestion de l’école. Seulement, il n’avait pas pu acheter le terrain car l’acte de propriété avait disparu et c’est pour cela qu’il doit se contenter du poste d’administrateur général. Aujourd’hui, c’est Saeki qui est en possession de ce fameux titre et c’est lui qui a eu l’idée du pari : le gagnant aura aussi bien la propriété du terrain que la gestion de l’école. De son côté, Saeki dévoile également la vérité à Mafuyu. La demoiselle se propose immédiatement de l’aider à gagner et Saeki lui explique qu’il ne lui avait rien demandé avant car il ne voulait pas la mettre en danger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première moitié de ce volume s’attache à faire avancer l’histoire puisqu’on apprend enfin la vérité sur le pari et les motivations de Saeki et que cela va avoir une influence très particulière sur Mafuyu. Cela rend le récit un peu plus riche et sombre et cette profondeur soudaine fait du bien à la lecture qui s’en trouve encore plus prenante. Il faut dire que cette petite pointe de tragédie nous éclaire bien sur les personnalités et que le sentimentalisme qui s’en dégage est efficace. Puis, dans la deuxième moitié, l’humour refait surface avec les vacances d’été : entre un festival d’été qui vire au n’importe quoi, Mafuyu qui retrouve son ancienne bande et les garçons qui ont peur dans un manoir abandonné, il n’y a pas de temps mort pour nos zygomatiques. Quant au flash-back sur la tendre enfance de Mafuyu, là aussi on s’amuse car la jeune fille est complètement barrée. Beaucoup de révélations et de gags sont donc au programme et on en redemande volontiers.