L'histoire :
Saki explique aux policiers comment elle a massacré son mari. Après l’avoir tué, et avant de le couper en morceaux, elle reçut un appel de son amie Yukari, qui jouera d’ailleurs un rôle important dans son arrestation. En fait, Yukari avait enregistré une partie de leur conversation et c’est ainsi que l’histoire avait commencé… Alors qu’elle déambule dans la gare, Yukari est abordée par Mutsu qui souhaite l’interroger au sujet de l’affaire du « people dépecé ». La jeune femme refuse de répondre à ses questions mais, lorsque le journaliste lui annonce qu’elle pourra négocier sans plafond, celle-ci change d’avis. Ils se rendent donc dans un café pour parler et, rapidement, Yukari reconnaît avoir poussé le couple à s’entretuer. Pourtant, quand Mutsu donne son article au rédacteur en chef, ce dernier refuse de le faire paraître. Selon lui, il n’y a aucun intérêt à reparler de Yukari mais Mutsu n’est pas du tout du même avis...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, les problèmes scénaristiques plombent le scénario qui était pourtant bien trouvé et en accentuent les défauts. En effet, sous couvert de dénoncer le système de la presse écrite ainsi que les problèmes de société, les situations sont un peu trop exagérées et tendent régulièrement vers le pathos ou le grotesque. De plus, les personnages ont des comportements trop acharnés, à la limite du réalisme, ce qui ne les rend ni attachants ni crédibles. Les rebondissements sont souvent mal amenés et la construction narrative s’avère parfois un peu difficile à suivre. Dommage, d’autant que les graphismes sont franchement bons, à la fois détaillés et soignés. On regrettera tout de même que les scènes de sexe soient si racoleuses et qu’elles ne servent qu’à présenter la gente féminine comme des folles et/ou des traînées. Bref, une série décevante malgré un propos intéressant et des intentions louables.