L'histoire :
Misaki et son père partent vivre à Hohoro, le village natal de la défunte mère de la demoiselle. Cette dernière n’est pas du tout enchantée par ce changement, ni par le ton un peu trop familier qu’emploie la notaire vis-à-vis de son paternel lorsqu’elle les mène à la maison dont à hérité Misaki de son arrière grand-père. Une fois arrivés dans leur nouvelle demeure, la jeune fille part explorer les lieux dont elle n’a finalement que peu de souvenirs. Le lendemain, jour de la rentrée dans son nouveau lycée, Misaki se fait rapidement une nouvelle amie répondant au nom de Sanae. Après les cours, les deux jeunes filles rentrent ensemble mais, sur le chemin qui longe la forêt, Misaki reçoit sur la tête des peluches à l’effigie de Hohopo, l’équivalent local de Nessie le monstre du Loch Ness. Pensant qu’on l’embête parce qu’elle est nouvelle, la demoiselle se rue alors dans la forêt pour trouver son agresseur. Au bout de quelques minutes, Misaki fait une chute et manque de tomber dans le lac mais une étrange créature la sauve au dernier moment. La jeune fille ne tarde pas à être rejointe par Sanae et les deux demoiselles se rendent compte qu’elles sont face au vrai Hohopo ! Elles décident de garder cette histoire secrète mais, en découvrant que le monstre se transforme en petit garçon quand on l’embrasse, Sanae décide de ramener l’enfant chez Misaki...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On connaît déjà Yuji Iwahara pour des titres comme Le roi des ronces et Nekoten mais, cette fois-ci, c’est une série plus ancienne que celles précitées que nous découvrons. Misaki déménage dans la ville natale de sa défunte mère et va découvrir un étrange monstre marin, Hohopo, qu’elle va rapidement adopter. Parallèlement, des brigands se voient contraints d’arriver dans la même ville et leur chemin va à priori croiser celui de Misaki et de son étrange ami. Commençant de manière assez simple, un peu à la manière d’un film pour enfants, l’histoire est mignonne mais possède tout de même un côté sombre qui pourrait être plus exploité par la suite, ce qui paraît d’autant plus probable lorsqu’on connaît les autres œuvres de l’auteur. De plus, la narration est maîtrisée et la lecture est plutôt prenante. Les graphiques sont un peu différents de ce qu’on connaît déjà du mangaka, il est vrai, mais on reconnaît déjà largement les prémices de son style dans le visuel des personnages. Si ce n’est un souci au niveau de l’édition française qui voit ses pages coupées un peu trop court et qui rognent donc sur les dessins, la qualité générale est très correcte : découpage dynamique, tramage soigné, décors nombreux te personnages expressifs. Voici donc un bon petit shônen fort prometteur.