L'histoire :
C’est le deuxième été que Madoka passe à l’université et la demoiselle est en train de s’entraîner au ukulélé quand un de ses camarades, Tarô, la rejoint. Ce dernier tente de lui faire une déclaration mais, à cause de sa trop grande timidité, le jeune homme a du mal à trouver ses mots. Pire encore : au moment où il se jette enfin à l’eau, il est interrompu par la sonnerie du portable de Madoka ! Il s’agit de Tomoyo qui vient juste d’apprendre que Chizuru est à l’hôpital. Cela fait un an que le garçon n’avait pas donné de ses nouvelles à Madoka et, une fois qu’ils ont raccroché, Tarô fait remarquer à Madoka qu’elle a les mains qui tremblent. Une semaine plus tard, Madoka est à l’hôpital pour rendre visite à Chizuru et elle est triste d’apprendre que Tomoyo n’est toujours pas venu lui rendre visite. Ce qu’elles ne savent pas, c’est que Tomoyo est bien là mais qu’il préfère se cacher et les observer discrètement. Un peu après, Madoka est en train de jouer du ukulélé dans le parc à côté de l’hôpital quand elle aperçoit un jeune homme qui ressemble à Tomoyo. Sans réfléchir, elle court vers lui mais, malheureusement pour elle, leurs retrouvailles ne vont pas vraiment bien se passer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux ans se sont écoulés dans l’histoire entre la fin du volume précédent et celui-ci, et les changements sont nombreux à s’offrir à nous. Tout d’abord graphiquement, les protagonistes ont gagné en maturité (nouvelles coupes de cheveux à l’appui) et on sent que le trait de l’auteur s’est affirmé, entre un tramage soigné, un découpage dynamique et des personnages fort expressifs. Mais la plus grosse surprise vient du scenario en lui-même : Madoka est désormais à l’université et s’est mise à jouer du ukulélé, Tomoyo est devenu vraiment méchant (on apprend au passage qu’il avait disparu un an auparavant comme un voleur) et Chizuru est atteinte d’un cancer de l’estomac. Bref, les personnages ont évolué mais sont devenus plus malheureux (surtout Madoka), offrant ainsi à l’intrigue un ton plus dur mais aussi plus intéressant. En tous cas, cela donne un nouveau souffle à la série qui joue avec nos nerfs et, si la lecture est captivante, faites attention tout de même : l’attente du prochain (et déjà dernier) volume risque d’être un supplice.