L'histoire :
A l’orphelinat, une vague de rhumes sévit et les plus jeunes enfants plient tous face à la maladie. Shiharu aide la directrice à prendre soin d’eux et Nao a bien du mal à cacher sa jalousie, car lui aussi souhaiterait être dorloté par la jeune fille. Plus tard, Shiharu va s’occuper des jumeaux en espérant qu’elle ne va pas les contaminer. Elle est en train de jouer avec eux quand un reportage de Seiji passe à la télévision. L’homme, fatigué et un peu enrhumé, tombe dans une mare derrière lui : Shiharu comprend ainsi qu’il ne va pas bien du tout. L’homme se rend chez le médecin et, avant de rentrer, téléphone à la maison pour dire à Shiharu de prendre sa soirée. Seulement, la demoiselle sait qu’il ne va pas pouvoir rester seul avec les enfants et va donc prendre soin de lui aussi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Que ce soit la maladie, les brimades ou bien encore les souvenirs, Shiharu va connaître ici pas mal d’inquiétudes. En ce qui concerne l’épidémie de rhumes, cela va obliger la demoiselle à jouer les infirmières à plein temps entre l’orphelinat et Seiji. Fort heureusement, il n’y a rien de tragique et c’est surtout la tendresse de la jeune fille et de son entourage qui se dégagent de l’ensemble pour nous offrir un moment de lecture assez chaleureux et mignon, le tout rehaussé de quelques gags amusants. En outre, on en apprend un peu plus sur l’enfance de Seiji, ce qui nous éclaire un peu plus sur lui. La suite laisse la famille de côté pour se centrer pleinement sur Shiharu, qui va subir des brimades à l’école, et nous dévoiler la tentative de kidnapping dont elle a été victime enfant. Là aussi, les choses ne sont pas aussi graves qu’il n’y paraît et les choses sont vite résolues. Dans cette partie-là, l’ambiance devient donc un peu plus sombre et tragique mais reste tout de même relativement douce. De plus, Nao nous en apprend plus sur son passé et pourquoi il est à l’orphelinat, ce qui renforce notre sympathie pour le jeune homme. Globalement, ce volume joue efficacement avec nos sentiments et ceux des personnages, tant et si bien qu’on ne s’ennuie pas un seul instant malgré la lente avancée de l’histoire. Une fois de plus, on est donc conquis.